«François Morel, voilà… c’est tout» (France 5) : un fantaisiste philosophe
Ses amis parlent d’un philosophe, d’un homme entier, d’un artichaut multicolore, extrêmement gentil, fidèle en amitié, honnête… «Voilà… c’est tout», sourit François Morel face à la caméra de Philippe Lallemant, réalisateur des tous premiers minifilms des Deschiens. Un portrait à voir ce vendredi à 22h45 sur France 5.
C’est en 1989 que l’artiste a rejoint la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, aux côtés d’Olivier Saladin, Olivier Broche et Yolande Moreau.
Le documentaire de ce soir rend un hommage à la fois drôle et attachant à cet être pluridisciplinaire et en perpétuelle création, Molière du Meilleur comédien en 2019 pour sa réinterprétation de Raymond Devos dans «J’ai des doutes».
À 18 ans, il ne savait pas s’il voulait devenir comédien ou chanteur, mais rêvait d’être artiste. En plus d’avoir acquis une connaissance encyclopédique du théâtre, il a tout de même fini par pousser la chansonnette sur scène. Aujourd’hui, les billets de ce chroniqueur de l’état du monde sur France Inter évoquent le plus souvent la manière dont les gens vivent ensemble.
«J’ai passé les dix-huit premières années de ma vie à Saint-Georges-des-Groseillers. À chaque fois que je cite le nom de cette commune dans une mes chroniques, je sens que ça plaît beaucoup», s’amuse-t-il.
Dans la vie, à 61 ans, Morel aime les chaussons aux pommes et… Raymond Devos pour son univers imaginaire si poétique. Son credo ? «Être futile à la France !»
Cet article est paru dans le Télépro du 13/5/2021
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