François Mazure («Un monde à part» sur La Une) : «On va vous étonner !»
Le magazine de la découverte d’un monde qui nous surprend passe un quatrième été sur La Une. À suivre dès ce dimanche à 20h15.
Dans cette nouvelle collection d’«Un monde à part», François Mazure emmène les téléspectateurs aux quatre coins de la planète : de la Suisse à l’Antarctique, en passant par l’Australie, Taïwan et le Mexique. «Cette saison, nous avons essayé d’aller encore plus loin avec encore plus d’étonnant et d’insolite», explique le journaliste. «Nous avons repoussé les limites géographiques puisque nous faisons les quatre points cardinaux sans avoir jamais été aussi loin dans les extrêmes.»
Est-ce que vous en gardez un peu sous le coude pour l’avenir ?
Le monde est une source inépuisable de reportages étonnants. Il suffit de sortir de chez soi pour voir ce qu’il s’y passe. Il y a tant d’histoires et de choses différentes à raconter. C’est ce qui explique que l’équipe prend du plaisir à réaliser cette émission.
Pourquoi certaines de vos escapades ne sont-elles pas diffusées en télé ?
L’ambition est d’être présents sur plusieurs plateformes : la télévision, la radio et le Web. Nous devons diversifier les sujets. Pour la télé, la thématique et les reportages doivent créer une forme d’immersion. Cela demande plus d’investissement car nous faisons presque du documentaire. Il faut toujours une histoire à raconter, avec une thématique plutôt sociale, une profession hors du commun, un lieu étonnant… En parallèle, nous devons produire beaucoup de contenus pour les réseaux sociaux où nous proposons de la découverte, du tourisme et de l’évasion.
Comment sont choisis les sujets ?
Pour la télé, on ne va jamais répondre à une invitation d’un office du tourisme. Nous cherchons des angles précis et nous voulons garder la main sur ce que nous produisons pour être neutres et objectifs. Si nous étions dans une forme de «partenariat», ça ne fonctionnerait pas. Le premier numéro sera consacré à une vie sous terre, en Australie, ça n’a rien de «touristique». Pour les réseaux sociaux, on peut se le permettre pour donner l’envie aux gens de voyager. Nous avons fait un déplacement en Ouzbékistan car le pays veut promouvoir son tourisme et se faire connaître. Sachant que ce n’est pas évident d’y obtenir un visa, nous y sommes allés. Mais nous gardons notre liberté éditoriale.
Pour vous, les vacances idéales, c’est Durbuy ou Middelkerke…
C’est une facette du métier qui entraîne certains sacrifices. Quand je rentre en Belgique, je ne sors presque plus. En gros, ma vie, c’est «Un monde à part» et mes enfants, qui sont ma priorité. C’est une vocation et je me rends compte de la chance que j’ai. Quand je suis en vacances, je n’ai qu’une envie : me reposer. D’un autre côté, je veux aussi que mes enfants voyagent et fassent des découvertes.
Cet article est paru dans le Télépro du 27/6/2024
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