François de Brigode : «J’ai reçu une gentille lettre de RTL» (interview)

François de Brigode : «J’ai reçu une gentille lettre de RTL» (interview)
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le présentateur du JT de La Une sera ce samedi sur RTL-TVI aux côtés d’Hakima Darhmouch à la coprésentation de la soirée de clôture du Télévie. Une première.

Les deux présentateurs des grandes messes du JT de la soirée sur un même plateau, c’est plutôt rare, mais ce n’est pas inédit. En 2010, pour «S.O.S. Haïti», Hakima Darhmouch et François de Brigode étaient aux commandes d’une soirée d’information commune aux deux chaînes. Cette fois-là, la rencontre avait eu lieu sur les plateaux de la RTBF.

Ce samedi dès 19h45, François de Brigode recueillera les témoignages des malades avec sa collègue de RTL.

Une fois de plus, c’est un sujet grave qui vous réunit…

FDB : Le dernier rendez-vous où nous devions aller au restaurant ensemble, j’ai dû annuler.
H.D. : Et ensuite, la vague d’attentats a démarré…

Et vous parlez des audiences ?

FDB : On parle surtout de nos voyages.
H.D. : François m’a dit qu’il envisageait d’aller dans le Montana, et moi, je reviens de Floride…
FDB : Le boulot, c’est notre passion. Nous sommes journalistes de la tête aux pieds. Mais à un certain moment, on souffle et on fait un break…
H.D. : Et même quand on ne se donne pas rendez-vous pour un dîner, on se croise au cinéma.
FDB :… ou alors à Meiser. Je rentre chez moi à pied de Reyers, et j’entends parfois quelqu’un qui klaxonne…
H.D. : (rires) On sort tous les deux de notre JT, et on se croise en chemin.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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FDB : On fait d’abord de l’info. Je me refuse à tomber dans la caricature de mes anciens patrons qui disaient que «ce que nous faisons est mieux qu’en face». Oui, il y a parfois des approches différentes, mais sur des sujets particulièrement sérieux ou important. Il y a d’abord une recherche journalistique. C’est le même ADN que ce soit à RTL, la RTBF, la presse écrite ou le web. C’est d’avoir une plus-value d’information.

Quelle est la chose que vous trouvez de superbe dans le JT de l’autre ?

H.D. : De l’envie, non ! Je suis fière de ce que l’on fait à RTL, et j’aime ce que fait François, surtout depuis la réforme de l’information où l’on sent une évolution constante. Ce que je lui ai toujours dit, ce sont les moyens que je lui envie. Et il le sait… Ce que j’aime aussi chez François, c’est la pugnacité, la rigueur et en même temps la décontraction. Plus généralement, «7 à la Une», c’est un vrai magazine d’information. C’est une très belle réussite et François Mazure mène cette émission de main de maître. Chapeau ! Et à RTL, on a de quoi être fiers aussi avec des magazines qui sont là parfois depuis presque vingt ans à l’antenne. Investigation, ressentis, témoignages, proximité… Il y a de tout.

FDB : Chez Hakima, j’épingle sa crédibilité, sa pugnacité et son professionnalisme. Le téléspectateur se reconnaît en elle parce qu’elle a une sympathie naturelle. Elle n’imite personne. C’est une vraie professionnelle.

Vous vous connaissez en dehors des plateaux ?

FDB : Le dernier rendez-vous où nous devions aller au restaurant ensemble, j’ai dû annuler.
H.D. : Et ensuite, la vague d’attentats a démarré…

Et vous parlez des audiences ?

FDB : On parle surtout de nos voyages.
H.D. : François m’a dit qu’il envisageait d’aller dans le Montana, et moi, je reviens de Floride…
FDB : Le boulot, c’est notre passion. Nous sommes journalistes de la tête aux pieds. Mais à un certain moment, on souffle et on fait un break…
H.D. : Et même quand on ne se donne pas rendez-vous pour un dîner, on se croise au cinéma.
FDB :… ou alors à Meiser. Je rentre chez moi à pied de Reyers, et j’entends parfois quelqu’un qui klaxonne…
H.D. : (rires) On sort tous les deux de notre JT, et on se croise en chemin.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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FDB : Ça m’a fait plaisir. Je n’avais pas eu de discussion avec personne de chez RTL. J’ai reçu une gentille lettre de la Direction des Programmes de RTL me demandant si je voulais participer. Je devais répondre assez rapidement. J’avais une fiesta tout autre de prévue, et j’ai accepté. Il est normal que je la fasse sauter.

Hakima, c’est vous qui aviez proposé François à la production ?

H.D. : Non, en revanche, le duo était évident pour tout le monde, ici. Les échanges d’animateurs pour le Télévie et Cap 48, c’est une idée sympathique. On a déjà accueilli Joëlle Scoriels, et Maria Del Rio est allée à la RTBF. Si la RTBF a besoin d’un petit coup de pouce en octobre, je suis là ! L’idée est de faire bloc pour des causes communes et les combattre ensemble.

Est-ce qu’on fait la même télévision à RTL qu’à la RTBF ?

FDB : On fait d’abord de l’info. Je me refuse à tomber dans la caricature de mes anciens patrons qui disaient que «ce que nous faisons est mieux qu’en face». Oui, il y a parfois des approches différentes, mais sur des sujets particulièrement sérieux ou important. Il y a d’abord une recherche journalistique. C’est le même ADN que ce soit à RTL, la RTBF, la presse écrite ou le web. C’est d’avoir une plus-value d’information.

Quelle est la chose que vous trouvez de superbe dans le JT de l’autre ?

H.D. : De l’envie, non ! Je suis fière de ce que l’on fait à RTL, et j’aime ce que fait François, surtout depuis la réforme de l’information où l’on sent une évolution constante. Ce que je lui ai toujours dit, ce sont les moyens que je lui envie. Et il le sait… Ce que j’aime aussi chez François, c’est la pugnacité, la rigueur et en même temps la décontraction. Plus généralement, «7 à la Une», c’est un vrai magazine d’information. C’est une très belle réussite et François Mazure mène cette émission de main de maître. Chapeau ! Et à RTL, on a de quoi être fiers aussi avec des magazines qui sont là parfois depuis presque vingt ans à l’antenne. Investigation, ressentis, témoignages, proximité… Il y a de tout.

FDB : Chez Hakima, j’épingle sa crédibilité, sa pugnacité et son professionnalisme. Le téléspectateur se reconnaît en elle parce qu’elle a une sympathie naturelle. Elle n’imite personne. C’est une vraie professionnelle.

Vous vous connaissez en dehors des plateaux ?

FDB : Le dernier rendez-vous où nous devions aller au restaurant ensemble, j’ai dû annuler.
H.D. : Et ensuite, la vague d’attentats a démarré…

Et vous parlez des audiences ?

FDB : On parle surtout de nos voyages.
H.D. : François m’a dit qu’il envisageait d’aller dans le Montana, et moi, je reviens de Floride…
FDB : Le boulot, c’est notre passion. Nous sommes journalistes de la tête aux pieds. Mais à un certain moment, on souffle et on fait un break…
H.D. : Et même quand on ne se donne pas rendez-vous pour un dîner, on se croise au cinéma.
FDB :… ou alors à Meiser. Je rentre chez moi à pied de Reyers, et j’entends parfois quelqu’un qui klaxonne…
H.D. : (rires) On sort tous les deux de notre JT, et on se croise en chemin.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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François de Brigode : Fondamentalement que ce soit pour le «Télévie» ou «SOS Haïti», les sujets sont tout aussi difficiles. La chose positive, c’est qu’en 2016, on guérit de plus en plus du cancer. Je ne me vois pas comme un participant à une émission dramatique, mais plutôt comme participant à une émission d’espoir et faite pour éclairer sur les enjeux de la recherche.
Hakima Darhmouch : Nous avons souvent travaillé ensemble pour des causes importantes. Nous en sommes fiers. «SOS Haïti», c’était de la sensibilisation, et c’était aussi très intense. Là, le Télévie sera une soirée de divertissement, de variétés et de récolte de dons. On va faire de la vulgarisation, pour expliquer où va l’argent récolté. C’est une séquence qui me donne toujours la chair de poule… La centaine de chercheurs qui viennent sur le plateau du Télévie, c’est une très belle image aussi.

Il y aura des moments plus amusants ?

FDB : On reste des journalistes et des présentateurs, mais on est avant tout des êtres humains. La soirée sera festive parce qu’on est parfois festif quand il le faut.
H.D. : (vers François) Tu as promis que tu ferais le défi chez Stéphane Pauwels !
FDB : Je ne me lève pas le matin en faisant un schéma de vie de la journée. Il y aura des moments funs et d’autres plus graves. On verra. Il n’y a rien de téléguidé.

Vous avez été surpris qu’on pense à vous à RTL ?

FDB : Ça m’a fait plaisir. Je n’avais pas eu de discussion avec personne de chez RTL. J’ai reçu une gentille lettre de la Direction des Programmes de RTL me demandant si je voulais participer. Je devais répondre assez rapidement. J’avais une fiesta tout autre de prévue, et j’ai accepté. Il est normal que je la fasse sauter.

Hakima, c’est vous qui aviez proposé François à la production ?

H.D. : Non, en revanche, le duo était évident pour tout le monde, ici. Les échanges d’animateurs pour le Télévie et Cap 48, c’est une idée sympathique. On a déjà accueilli Joëlle Scoriels, et Maria Del Rio est allée à la RTBF. Si la RTBF a besoin d’un petit coup de pouce en octobre, je suis là ! L’idée est de faire bloc pour des causes communes et les combattre ensemble.

Est-ce qu’on fait la même télévision à RTL qu’à la RTBF ?

FDB : On fait d’abord de l’info. Je me refuse à tomber dans la caricature de mes anciens patrons qui disaient que «ce que nous faisons est mieux qu’en face». Oui, il y a parfois des approches différentes, mais sur des sujets particulièrement sérieux ou important. Il y a d’abord une recherche journalistique. C’est le même ADN que ce soit à RTL, la RTBF, la presse écrite ou le web. C’est d’avoir une plus-value d’information.

Quelle est la chose que vous trouvez de superbe dans le JT de l’autre ?

H.D. : De l’envie, non ! Je suis fière de ce que l’on fait à RTL, et j’aime ce que fait François, surtout depuis la réforme de l’information où l’on sent une évolution constante. Ce que je lui ai toujours dit, ce sont les moyens que je lui envie. Et il le sait… Ce que j’aime aussi chez François, c’est la pugnacité, la rigueur et en même temps la décontraction. Plus généralement, «7 à la Une», c’est un vrai magazine d’information. C’est une très belle réussite et François Mazure mène cette émission de main de maître. Chapeau ! Et à RTL, on a de quoi être fiers aussi avec des magazines qui sont là parfois depuis presque vingt ans à l’antenne. Investigation, ressentis, témoignages, proximité… Il y a de tout.

FDB : Chez Hakima, j’épingle sa crédibilité, sa pugnacité et son professionnalisme. Le téléspectateur se reconnaît en elle parce qu’elle a une sympathie naturelle. Elle n’imite personne. C’est une vraie professionnelle.

Vous vous connaissez en dehors des plateaux ?

FDB : Le dernier rendez-vous où nous devions aller au restaurant ensemble, j’ai dû annuler.
H.D. : Et ensuite, la vague d’attentats a démarré…

Et vous parlez des audiences ?

FDB : On parle surtout de nos voyages.
H.D. : François m’a dit qu’il envisageait d’aller dans le Montana, et moi, je reviens de Floride…
FDB : Le boulot, c’est notre passion. Nous sommes journalistes de la tête aux pieds. Mais à un certain moment, on souffle et on fait un break…
H.D. : Et même quand on ne se donne pas rendez-vous pour un dîner, on se croise au cinéma.
FDB :… ou alors à Meiser. Je rentre chez moi à pied de Reyers, et j’entends parfois quelqu’un qui klaxonne…
H.D. : (rires) On sort tous les deux de notre JT, et on se croise en chemin.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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