François de Brigode : «À Noël, ce sont les copains d’abord !»

François de Brigode : «À Noël, ce sont les copains d'abord !»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Depuis trente-quatre ans, le présentateur du «19h30» passe la Noël avec ses meilleurs amis. Un événement particulier a lancé cette tradition devenue incontournable…

Chaque jour de décembre, retrouvez des anecdotes loisirs et des interviews de vos animateurs préférés sur le thème des Fêtes. Aujourd’hui, rencontre avec le présentateur du JT de la RTBF !

Comment passez-vous les fêtes de Noël ?

Je les fête de la même manière que depuis l’âge de 18 ans, avec les deux mêmes amis de Charleroi, et leur famille, Franco Meggetto (directeur de communication) et Jean-Luc Labbé (Médiateur de la Ville de Charleroi), avec qui j’ai fait mes études de journalisme. Quand j’ai perdu ma maman, cette année-là, mon ami Franco m’a proposé de passer le réveillon dans sa famille. Et depuis, on n’a jamais manqué le rendez-vous. Ça fait trente-quatre ans qu’on se retrouve, les trois familles, ensemble pour Noël. Parfois, le cercle s’élargit avec des amis en plus.

C’est une période que vous attendez avec impatience ?

Oui, mais en général je travaille et je fais la garde en présentation du JT. Ce sera encore le cas, ici à la Noël (Hadja Lahbib sera sur le pont pour le Nouvel An, NDLR).

C’est une édition particulière à préparer ?

Sauf catastrophe, c’est une édition plus décontractée où on parle de nourriture, de préparation des réveillons pour ceux qui ont la chance d’en profiter, et on fait aussi un focus sur ceux pour qui les choses sont moins faciles…

Vous cuisinez pour vos hôtes ?

Non. D’une part, je ne cuisine pas beaucoup en général, et ensuite, comme très souvent, je viens directement de la RTBF, j’apporte une bonne bouteille de vin pour la personne qui me reçoit et un bouquet de fleurs pour la maîtresse de maison.

Qu’est-ce que vous demanderiez de particulier au Père Noël ?

Je vais reprendre une phrase du chanteur Georges Moustaki : «Je déclare l’état de bonheur permanent» ! Ce serait ça que je demanderais : que tout le monde ait le moral et la bonne santé.

Un souvenir marquant de Noël ?

J’étais parti en Irak au moment où Saddam Hussein sévissait toujours et où des Belges étaient sur place pour la Noël. La maman de Franco avait été faire une petite prière pour que je sois là pour Noël avec eux. Je ne suis pas très porté sur la religion, et ça m’a touché. Parce qu’en plus, ça a marché, puisque je suis rentré juste à temps, le 23 décembre…

Entretien : Pierre Bertinchamps

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici