Franck Ferrand présente «L’Heure H», son nouveau magazine sur France 3

Franck Ferrand présente «L'Heure H», son nouveau magazine sur France 3
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Après «L’Ombre d’un doute», l’animateur-historien est de retour ce lundi 7 mars à 20h55 avec «L’Heure H», un rendez-vous qui nous replonge au cœur d’un événement majeur de l’histoire contemporaine, en remontant le temps pour le mettre en perspective.

Enjeux, protagonistes, contexte, faits et péripéties se déroulent ensuite chronologiquement jusqu’au dénouement et le moment fatidique : «L’Heure H». Rencontre.

Quel est le principe de ce nouveau programme ?

«L’Heure H» est une émission entièrement nouvelle qui repose sur la narration de grands événements de 1950 à nos jours. Notre objectif est de faire revivre ces faits d’histoire contemporaine en refixant les idées qui sont un peu vagues et en donnant la parole aux principaux témoins. Il s’agit ainsi de raconter une histoire palpitante, avec du suspense et de la dramatisation, en s’inscrivant notamment dans la lignée de conteurs comme Alain Decaux. Nous réalisons une sorte de compte à rebours pour remonter le temps et comprendre comment se sont mis en place tous les éléments qui ont conduit à l’événement.

Comment choisissez-vous les faits historiques que vous souhaitez décrypter ?

Nous choisissons des événements qui ont un fort potentiel dramatique. Il s’agit de donner aux téléspectateurs le sentiment d’être, en quelque sorte, dans l’action. Les trois premiers numéros de «L’Heure H» mettent en lumière des événements qui ont laissé des images fortes dans l’inconscient collectif, à commencer par la mort de la princesse de Galles, le 31 août 1997. Chacun d’entre nous se souvient de ce qu’il faisait lorsqu’il a appris la disparition brutale de Diana. Même moment de stupéfaction mondiale avec l’attentat contre Jean-Paul II sur la place Saint-Pierre, le 13 mai 1981. Et puis, fait historique sans doute moins connu, ou en tout cas estompé dans la mémoire du public, l’assassinat du président égyptien Anouar el-Sadate, le 6 octobre 1981, lors d’un défilé militaire commémoratif. La force de cet événement est d’autant plus sidérante que celui-ci a été entièrement télévisé, filmé en direct à la télévision.

Quels éclairages apportez-vous sur ces trois événements très médiatisés à leur époque ?

Nous essayons de les revivre de l’intérieur, de redresser toutes les petites contre-vérités qui ont pu être dites. Les grands événements font souvent l’objet de toutes sortes de rumeurs. Nous tentons de nous approcher au plus près de la vérité. Pour cela, nous bénéficions du soutien et de la collaboration de témoins qui se trouvaient au cœur de l’événement : Paul Burrell, le majordome de la princesse de Galles (le confident intime de la défunte) ; le cardinal Stanislaw Dziwisz, ancien secrétaire particulier de Jean-Paul II, qui était aux côtés du pape, dans la voiture, au moment de l’attentat ; ou encore la veuve de Sadate, Jihane el-Sadate, présente dans la tribune à l’instant fatidique où l’on a tiré sur son époux. Elle raconte tout ce qui s’est passé dans les 72 heures qui ont précédé le drame.

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