Contrairement à ce qui avait été dit au printemps, le personnage de La Boule n’a pas été retiré pour en avoir trop dit sur la production de l’émission : le comédien est affaibli par un cancer de l’Å“sophage.
Tournages à la chaîne
L’an dernier, Yves Marchesseau, qui incarne La Boule, dans «Fort Boyard», avait dénoncé les conditions de travail sur le Fort. Celui qui a pour mission de lancer le gong et de jouer les agents pénitentiaires, parlait de conditions dignes d’une usine lors des tournages sur le Fort charentais. Son absence, cette année faisait penser à une mesure de rétorsion de la part d’ALP Productions, qui fournit le programme à France 2. Il n’en est rien.
Un cancer décelé après un malaise cardiaque
À 61 ans, La Boule a de graves problèmes de santé qui s’accumulent. En décembre dernier, Yves Marchesseau, avait été victime d’un malaise cardiaque à son domicile. Il doit son salut à son ami Anthony Laborde, qui interprète le personnage de Passe-Muraille (celui qui apporte les parchemins à Olivier Minne).
Quelques semaines plus tard, un scanner décèle un cancer de l’Å“sophage. La Boule souffre du diabète. «Une infirmière vient chaque jour me faire une piqûre, j’ai des bandages et je me déplace en fauteuil roulant: j’ai perdu l’appétit et le sommeil», précise-t-il dans France Dimanche.
Un retour en 2015 ?
Présent sur «Fort Boyard» depuis vingt ans, La Boule compte bien reprendre du service l’an prochain. «La production m’a assuré que je pourrai reprendre ma place en 2015, quand j’irai mieux». Malgré sa maladie, le comédien doit continuer à faire quelques prestations, notamment pour la promotion des produits dérivés liés, si pas au programme de France 2, au site touristique que représente le Fort et sa région (produits de bouches…). Des prestations éreintantes dans son état, mais indispensables.Yves Marchesseau ne perçoit qu’une petite pension de 700€. Son rôle dans «Fort Boyard» apporte un peu de beurre dans les épinards…
Toujours au début de cette année, La Boule avait fait l’objet d’une condamnation pour harcèlement d’une amie (500 coups de téléphone, de jour comme de nuit, tout de même !) à 1.000€ d’indemnisation, six mois de prison avec sursis et une mise à l’épreuve de 2 ans.
Pierre Bertinchamps
