La Formule 1 reprend ses droits ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn (qualifications dès ce samedi à 15h55 sur Tipik et course dimanche sur la même chaîne). La première manche d’une lutte acharnée entre Hamilton et Verstappen ?
Rarement la F1 n’avait offert autant de spectacle que lors du dernier GP de la saison écoulée. À Abu Dhabi, Lewis Hamilton et Max Verstappen étaient au coude-à-coude : une voiture de sécurité, des décisions controversées de la direction de course et un dépassement dans l’ultime tour ont finalement offert son premier sacre au Néerlandais, né à Hasselt d’une mère belge. Trois mois après ce final haletant, les principaux protagonistes de 2021 sont de retour à Bahreïn pour le premier Grand Prix d’une saison qui s’annonce passionnante.
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Au niveau des pilotes, peu de changements à signaler : l’ex-champion du monde finlandais Kimi Raïkkonen a tiré sa révérence et est remplacé, chez Alfa Romeo Sauber, par son compatriote Valtteri Bottas. Une écurie bouleversée de fond en comble puisqu’Antonio Giovinazzi doit céder sa place à Guanyu Zhou, premier pilote chinois de l’Histoire de la F1. Le Britannique George Russell récupère quant à lui le volant de Bottas chez Mercedes, tandis que le Thaïlandais Alexander Albon hérite de sa monoplace chez Williams. Enfin, en cours de semaine dernière, on apprenait le retour du Danois Kevin Magnussen chez Haas. L’écurie américaine ayant au préalable rompu son partenariat avec son sponsor titre Uralkali ainsi qu’avec son pilote russe Nikita Mazepin, suite à la guerre en Ukraine.
Calendrier chamboulé
Ce conflit modifie aussi le calendrier, déjà bouleversé deux années de suite par la pandémie mondiale. Alors qu’il devait initialement comporter vingt-trois GP – le plus grand nombre de courses depuis la création de la discipline -, il a été raboté de l’épreuve de Sotchi, en Russie sanctionnée. On notera aussi les retours des GP d’Australie, du Portugal, de Singapour et du Japon, ainsi que l’apparition de celui de Miami. L’épreuve belge de Spa-Francorchamps aura lieu le dernier week-end d’août, tandis que la saison sera à nouveau close à Abu Dhabi, fin novembre.
Plus de spectacle
C’est au niveau technique que l’on retrouve les principales modifications avec l’instauration d’un nouveau règlement. Les monoplaces de 2022 sont radicalement différentes des précédentes. Sans entrer dans les détails techniques, c’en est désormais fini des appendices aérodynamiques à tout va, la F1 mise à nouveau sur l’effet de sol, comme dans les années 1980, ce qui doit favoriser des combats plus proches entre pilotes. Les jantes passent elles de 13 à 18 pouces pour permettre plus d’attaques. Ces changements doivent favoriser le spectacle d’une discipline en pleine expansion depuis son rachat par Liberty Media en 2017. Ainsi, l’an dernier, les audiences mondiales ont augmenté de 13 % par rapport à 2020 et un bond de 54 % a même été observé aux États-Unis. Un succès auquel n’est pas étranger la série documentaire «Drive to Survive», un carton diffusé sur la plate-forme Netflix depuis mars 2018.
Ferrari en arbitre ?
Rayon favoris, malgré les nombreuses adaptations techniques, il serait étonnant de ne pas retrouver les écuries Mercedes (Lewis Hamilton et George Russell) et Red Bull (Max Verstappen et Sergio Pérez) au centre des débats, éventuellement arbitrés par Ferrari (Charles Leclerc et Carlos Sainz Jr.).
Cet article est paru dans le Télépro du 17/3/2022
