Foot : 4 questions au journaliste de TF1, Frédéric Calenge
Le journaliste et homme de terrain dévoile les enjeux des deux prochains matches des Bleus en préparation de l’Euro, contre la Serbie (ce soir à 20h50 sur TF1) et l’Estonie (le mardi 5 juin à 20h50 sur TF1)
Ces deux matches amicaux marquent la dernière ligne droite avant l’Euro. Quel est l’enjeu pour les Bleus ?
Laurent Blanc a expliqué qu’il comptait sur ces rencontres pour progresser au niveau du jeu. Si, par le passé, nous avons pu être déçus par le niveau de certains matches, le sélectionneur a toujours dit qu’il voulait s’appuyer sur ces ultimes rendez-vous avant l’Euro pour progresser. En général, il regrette toujours de manquer de temps pour préparer les matches. Cette fois, dix jours avant le coup d’envoi de l’Euro, il va pouvoir peaufiner les derniers réglages.
Ces rendez-vous serviront aussi à faire des essais… Et à affiner le jugement de Laurent Blanc sur certains joueurs ?
Ce sera clairement le cas. L’objectif de ces matches est également de constituer une équipe définie pour débuter l’Euro, le 11 juin contre l’Angleterre.
Ces rencontres vont se dérouler à Reims et au Mans. Est-il important pour l’équipe de France d’aller à la rencontre de son public en région ?
C’est une bonne chose. Au Stade de France, les spectateurs ont l’habitude de voir évoluer les Bleus. Quand le spectacle n’est pas au rendez-vous, le public est parfois un peu impatient. En province, je pense que ce ne sera pas le cas. Reims et Le Mans n’accueillent pas souvent des matches de l’équipe de France. Pour les spectateurs, il y aura un côté exceptionnel et le public sera à fond derrière eux. Et puis ces villes sont récompensées pour avoir investi dans des nouveaux stades.
Au niveau du dispositif de TF1, est-ce que cela change quelque chose ?
Notre mission est de dévoiler des stades modernes. Ces enceintes sont construites pour accueillir le public dans les meilleures conditions. Même si j’ai davantage de repères au Stade de France, je suis ravi d’aller découvrir ces joyaux. Comme ils sont plus petits qu’à Saint-Denis, je pense que je serai encore plus près du banc de l’équipe de France pour tendre une oreille attentive, entendre les conseils de Laurent Blanc et les transmettre aux téléspectateurs.
Entretien : Stéphane DESCHAMPS
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