Focus sur l’odorat humain
Un sujet évoqué ce mercredi à 23h05 sur La Une dans le magazine «Matière grise».
Si l’odorat humain est moins développé que celui du chien ou de l’éléphant, il peut toutefois identifier des milliards d’odeurs. Depuis la pandémie de covid-19, 28 % de la population belge est encore touchée par la perte totale (anosmie) ou partielle (hyposmie) de l’odorat.
«Le virus va se fixer sur les récepteurs présents en abondance au niveau de l’organe olfactif», explique Jérôme Lechien, professeur à l’UMons et chirurgien ORL à l’hôpital EpiCURA de Mons. «Le système immunitaire va essayer d’empêcher le virus d’entrer dans l’organisme et va alors détruire les cellules de l’organe olfactif. Une fois que ces cellules sont détruites, les patients ne peuvent plus capter les odeurs.»
Pour soigner les patients, le chirurgien développe un traitement qui a déjà fait ses preuves aux États-Unis. La PRP (Platelet-Rich Plasma) consiste en un prélèvement de sang qui est ensuite centrifugé. Les plaquettes sont conservées (elles sont un élément essentiel de la régénération) et ensuite injectées, via une seringue, dans la partie haute du nez, où se trouvent les récepteurs malades.
Cet article est paru dans le Télépro du 23/3/2023
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