Florian («Le Meilleur pâtissier») : «Je pars le cœur léger !»

Le Bruxellois est content de son parcours dans l'émission © RTL-M6 / Marie ETCHEGOYEN
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Après 9 semaines, le Bruxellois quitte «Le Meilleur pâtissier», sur RTL, mais il ne compte pas ranger tous ses ustensiles de cuisine.

Avec deux flops, ce lundi soir, celui de la revisite de Cyril Lignac, et de l’épreuve technique de Mercotte, les chances de notre compatriote, Florian, de rester dans l’aventure étaient très minces. Éliminé sur un problème financier et un coffre pas très fort qui s’est effondré… notre pâtissier en herbe reconnaît ses erreurs. Comme l’a dit Mercotte, Florian était en bout de piste

Vous êtes déçu ?

On est toujours un peu déçu d’être éliminé, mais je ne suis pas déçu de mon parcours. Je suis fier d’être arrivé jusque-là et d’avoir pu tenir autant de semaines. Et d’avoir montré ce à quoi je voulais arriver en pâtisserie. Dans les premières émissions, certains ne donnaient pas cher de ma peau… Il faut garder les pieds sur terre : tous les autres participants ont complètement leur place dans la compétition. Personne ne m’a volé ma place ! Je pars le cœur léger.

Le niveau allait crescendo de semaines en semaines…

Au fur et à mesure, on doit se démarquer des autres, et c’est un peu ce qui a manqué chez moi, cette semaine-ci. Il y a une certaine logique. C’est vrai qu’on sent que ça devient de plus en plus compliqué. Je n’ai pas été en haut du classement durant tout le concours, même si j’ai souvent surpris les jurés. C’est ce qui m’a sauvé plusieurs fois.

Quel est le gâteau dont vous êtes le plus fier ?

Il y en a deux. D’abord, les «Boules des Diables rouges» que j’avais fait pour le thème sur Halloween. C’était un gâteau flambé au rhum qui s’est ouvert sur un cœur sculpté sur un morceau de mangue. Là, j’avais bluffé Cyril Lignac et Mercotte… Et ensuite, il y a eu l’autruche en chocolat.

Et celui que vous ne referez jamais ?

La tarte normande, sans hésitations ! (Rires) L’élimination n’est pas passée loin, cette semaine-là…

C’est un bon souvenir ?

Je n’ai que des bons souvenirs de ce concours, et des gens que j’ai rencontré.

Pourtant, vous ne regardiez pas l’émission au départ…

Je ne regarde pas trop la télé, et encore moins les programmes culinaires parce qu’ils me donnent faim. (rires) J’ai découvert la pâtisserie par la dernière saison du «Meilleur pâtissier». C’est vrai que le programme a changé mon regard sur la pâtisserie. Et puis, j’ai vu l’envers du décor, et c’est aussi une autre manière d’envisager les choses.

C’est plus difficile que ce que vous imaginiez ?

Oui, parce qu’on est jugé par des grands chefs, et on a envie de leur montrer ce dont on est capable et qu’on va aller le plus loin possible. Pour moi, les caméras n’ont pas été un problème. On les oublie vite…

Vous allez continuer à pâtisser ?

Pour l’instant le milieu de événementiel est à l’arrêt, mais je crois que je n’y retournerai pas… J’ai très envie de me rediriger vers la pâtisserie. Quand ça va reprendre, je risque de ne plus être dans le haut des listes des gens qu’on appelle. J’ai la chance d’avoir trouvé une nouvelle passion, et c’est à moi de saisir les opportunités qui vont s’ouvrir.

Vous avez des projets télé ?

On discute…

Entretien : Pierre Bertinchamps

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