Florent Pagny : «Plus personne ne met en doute ma légitimité» (interview)
Après Céline Dion, Laurent Gerra, Patrick Bruel, Johnny Hallyday, Luis Mariano et Serge Lama, c’est Florent Pagny qui a droit ce samedi 24 mai à un prime time exceptionnel sur France 2, présenté par Michel Drucker. Le Français le plus argentin sera entouré de ses meilleurs amis et de ses coups de cœurs artistiques. Il nous en dit plus.
Faire un Grand Show ressemble à une consécration. Qu’en pensez-vous ?
Si j’ai la chance qu’une telle émission me soit proposée, après vingt-cinq ans de carrière, la sortie de mon album «Vieillir avec toi», qui marche bien (ndlr : 500.000 exemplaires vendus), «The Voice», etc., c’est peut-être parce qu’à un moment, cela devient évident. Et, les conditions sont réunies pour que personne ne mette en doute ma légitimité. Et surtout, on arrive à solliciter neuf partenaires pour les duos. C’est presque ce qu’il y a de plus difficile à trouver…
En quoi ce «Grand show» va-t-il être différent ?
Le concept reste le même, il n’y a que les ingrédients et peut-être un peu l’esprit qui vont changer. Tout le monde a fait des propositions, la chaîne, la production, la maison de disques. Et alors que l’ensemble de l’émission se dessinait un peu, j’ai émis mes choix et donner la couleur finale au projet. J’aime me retrouver avec des gens avec qui j’ai des affinités, et je suis heureux de pouvoir dire qu’il n’en manque pas autour de moi : Calogero, Obispo, Garou, Mika…
Comment avez-vous choisi les titres que vous allez interpréter en duo ?
Tout coulait de source finalement. Ils s’imposaient d’eux-mêmes. Calogero m’a écrit cette magnifique chanson, «Le Soldat», – je ne pensais jamais en trouver une sur un tel sujet qui me provoque une telle émotion – , alors, on va naturellement la chanter ensemble, même si Pascal Obispo souhaitait aussi interpréter ce titre. Finalement, avec lui, on a choisi «Il n’y a pas un homme qui soit né pour ça». Le registre latin de Carmen Maria Vega imposait quasiment la reprise de «La Foule», version «Amore de mis amores», et Ah.Ly, qui est retournée chanter dans le métro, «Châtelet-Les Halles». Il va falloir s’accrocher avec ces filles parce qu’elles vont envoyer dans les duos. Mais j’ai plus l’habitude de chanter avec des copains et d’ailleurs, j’adore l’idée du duo avec Yannick Noah sur «Ma liberté de penser»…
Une émission comme ça demande un peu de préparation ?
Oui. Pour ma part, avec seize titres à chanter, c’est pratiquement comme un concert. Il faut bien répéter avant parce que la difficulté des duos réside dans les différences de tonalités et de tessitures. Donc, parfois, il faut transposer la chanson selon qu’il s’agisse d’un interprète féminin ou masculin.
Quelle était votre première rencontre avec Michel Drucker ?
Je jouais Michel Drucker dans «La Chaîne», un téléfilm tiré de son roman et qui parle de ses débuts, avec Jean Carmet dans le rôle de Léon Zitrone, et Corinne Touzet dans celui de Michèle Arnaud, sa productrice. Je m’en sortais pas trop mal, sauf pour les scènes où je devais présenter comme lui une émission. Je me suis rendu compte à quel point c’était difficile de mener un plateau.
Entretien : Diane Ermel
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