Fleurs sauvages, champs de résistance

Pâtures et fleurs sauvages © Getty Images

Dès lundi à 18.05, Arte propose, en cinq volets, l’exploration d’un monde mystérieux en perdition, celui des fleurs sauvages. En compagnie de ceux qui les chérissent et se battent pour qu’elles subsistent, égarons-nous, pour ce premier épisode, dans « La forêt enchantée ».

Sources de légendes, les forêts et leurs sous-bois abritent de nombreuses espèces de fleurs sauvages : clématite, jonquille des bois, jacinthe, muguet, sceau de Salomon ou le mythique sabot de Vénus (Cypripedium calceolus), plus grande orchidée d’Europe malheureusement éteinte en Belgique. Elles composent avec les feuillages des grands arbres de façon tout à fait remarquable pour recueillir la lumière nécessaire à leur croissance.

Chez nous, sur le territoire wallon, la diversité floristique a fortement régressé, comme dans la plupart des autres régions d’Europe d’ailleurs. Trois causes principales : une agriculture fortement intensifiée depuis le XIXe siècle, l’urbanisation et la gestion intensive des espaces verts et bords de routes.

La nature des mélanges proposés par certains semenciers ont également leur responsabilité. Composés en majorité d’espèces exotiques et de fleurs horticoles, ils présentent peu d’intérêt pour la faune et risquent même de créer un leurre écologique.

Extrait d’un article paru dans Télépro du 14/11/2019

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