Fleur Geffrier : «Le vin est lié à mon enfance»

Fleur Geffrier dans «Les Gouttes de Dieu» © France 2/Dynamic/Jean-Philippe Baltel
Nicole Real Journaliste

Adaptée d’un manga culte, la série inédite «Les Gouttes de Dieu» (ce lundi à 21h10 sur France 2) transporte le téléspectateur de la France au Japon, dans l’univers mystérieux et secret du vin.

Fleur Geffrier (37 ans) incarne Camille Leger qui, pour hériter de l’incroyable collection de bouteilles de son père, doit affronter un rival japonais autour d’épreuves oenologiques…

Pourquoi cette histoire vous a-t-elle passionnée ?

J’ai été immédiatement happée par ce suspense extraordinaire. Ça parlait de vin, ça allait jusqu’au Japon, ça dialoguait en anglais et en japonais. Tout cela était vraiment excitant. Sans oublier le tournage qui a été un moment magique.

Aviez-vous lu le manga créé en 2004 par Tadashi Agi et Shu Okimoto ?

Non, je ne le connaissais pas et j’ai été assez étonnée de découvrir un manga très didactique sur le vin. Une idée à la fois atypique et intéressante.

Quels sont les points communs que vous partagez avec Camille ?

J’aime bien son côté un peu sauvage, parfois sans filtre et un peu brut. Plus jeune, comme elle, je me suis beaucoup questionnée sur la façon d’aborder la vie, les relations, parfois fougueuses, avec les gens.

Votre partenaire à l’écran, Tomohisa Yamashita, est japonais. La connexion a-t-elle été facile à établir ?

Au départ, nos deux caractères sont très différents et nos pays d’origine sont, géographiquement, aux antipodes. Nous avons donc mis un peu de temps pour nous apprivoiser et devenir amis. En revanche, la culture culinaire nous a rapprochés. Au Japon comme en France, nous aimons les bonnes choses. Tomohisa est devenu tellement fan de vin qu’il a commencé à constituer sa propre cave.

Quel lien avez-vous avec le vin ?

Familial. J’ai grandi dans le Sud-Ouest, dans le Tarn, entourée de vignobles. Ma grand-mère a tenu un hôtel-restaurant pendant vingt ans et mon père, retraité, était cuisinier. Chez nous, le bon vin faisait partie du quotidien. Il était toujours un prétexte pour se réunir dans une ambiance festive. Pour trouver de bonnes bouteilles, mon père nous emmenait visiter les vignobles. Je me souviens de l’odeur très forte des caves. Comme Camille, mais à un degré différent, le vin est lié à mon enfance et à mon père.

Le rôle a-t-il affiné vos connaissances œnologiques ?

Oui, j’ai appris les différentes étapes de la dégustation. J’ai suivi une formation avec un sommelier qui nous a appris l’histoire des vignobles et du vin, celle de ses cinquante-quatre arômes ainsi que les gestes pour le servir. Amateur de vin ou pas, on peut tous se passionner pour cette série.

La série présente un grand cru à 12.000 € la bouteille. Seriez-vous capable de payer une somme aussi folle pour un vin d’exception ?

Aujourd’hui, je préfère payer un peu plus cher pour avoir une bonne bouteille. Je n’ai jamais payé un prix exorbitant mais, après tout, pourquoi pas ?

Une saison 2 est-elle en préparation ?

Le projet est en tout cas sur la table…

Cet article est paru dans le Télépro du 23/5/2024

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