Féminicides : l’affaire de toutes et tous !
Ce mardi dès 21h05, France 2 consacre une soirée entière aux femmes victimes de violences.
Depuis début 2020, d’après un recensement des articles de presse, la Belgique déplore au moins neuf victimes de féminicide. Depuis 2015, le dictionnaire Robert le définit comme le «meurtre d’une femme, d’une fille, en raison de son sexe».
Si le féminicide n’est pas inscrit dans notre code pénal et ne constitue pas une infraction spécifique, cela n’empêche pas notre législation de prévoir une série de circonstances aggravantes et de disposer des outils pour le punir et alourdir, le cas échéant, la peine. Pour les uns, inscrire le féminicide au code pénal permettrait de le reconnaître comme un crime à part entière et de mieux identifier ce terrible fléau. Pour les autres, il n’y a pas besoin de corriger le tir et d’aller plus loin.
En 2016, notre pays a ratifié la Convention internationale d’Istanbul, en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. «La première fois que j’ai entendu parler du confinement, ma première angoisse a été pour les femmes et les enfants victimes de violences conjugales et intrafamiliales. Nous tous avons un devoir absolu de fraternité dans cette situation d’urgence, en signalant, en intervenant, en protégeant, en accueillant», a lancé Philippe Geluck, en soutien spontané aux organisations de lutte contre les violences faites aux femmes.
Fin avril, au bout de six semaines de confinement, la police a enregistré 40 % de plaintes en plus. À Schaerbeek, les victimes peuvent ainsi se faire connaître en toute discrétion dans les pharmacies en commandant un «masque 19». À travers le documentaire «Féminicides, l’affaire de tous», suivi d’un débat, France 2 consacre une soirée spéciale au phénomène.
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