Faustine Bollaert : «Rising Star sera pétillant !» (interview)

Faustine Bollaert : «Rising Star sera pétillant !» (interview)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Co-présentatrice de «Rising Star» (en direct, ce jeudi 18 septembre, sur Plug RTL) avec Guillaume Pley, Faustine Bollaert (35 ans) nous accueille sur une terrasse ensoleillée de Neuilly.

Elle est enthousiaste à l’idée de présenter ce télécrochet interactif où le téléspectateur juge les prestations d’une cinquantaine de candidats chanteurs. Si le talent est apprécié et atteint les 70 % de votes favorables (il suffit de télécharger sur sa tablette ou son smartphone l’application gratuite disponible sur App Store, Google Play et Windows Phone via www.rtl.be), le mur digital se lève…

Il se retrouve face à un public de 800 spectateurs à la Cité du cinéma (lieu créé par Luc Besson) et aux quatre experts musicaux (Cathy Guetta, David Hallyday, Cali et Morgan Serrano) ! «Je préfère canaliser un jury un peu trop expressif plutôt que l’inverse !»

Vous étiez plusieurs appelées (Sandrine Corman, Karine Le Marchand, Helena Noguerra…), vous êtes l’élue pour co-animer «Rising Star». Cela fait du bien à l’ego ?

Cela fait plaisir, c’est flatteur. Dès que j’ai su que M6 (chaîne partenaire de Plug RTL, ndlr) avait acheté le concept, je me suis tout de suite positionnée. Après, j’ai été discrète. J’ai entendu plein de noms : certains étaient vrais, d’autres relevaient du fantasme. Je l’ai vécu de façon cool. Quand j’ai rencontré Guillaume, j’ai senti que notre duo fonctionnerait. On est dans le partage.

Ce concours de chant est une création israélienne. À quoi va ressembler la version francophone ?

Elle colle à la version originale. Elle comporte un aspect humain, de l’émotion et du suspense. Les primes seront joyeux, pétillants et décontractés ! Au premier rendez-vous, en direct, on présente la présélection des candidats effectuée par le jury. On va suivre leurs parcours jusqu’au mur qui se lèvera ou pas. L’adaptation allemande, plus froide, ne reprend que le principe du mur et des votes des téléspectateurs.

Vous étiez fan de télécrochets ?

Ça m’éclate. À l’époque de la «Star Ac», puis de «Nouvelle Star», je réunissais les copains à la maison pour des soirées pizzas. Je suis très cliente des émissions de spectacle et familiale qui fédèrent tout le monde devant la télé. J’ai des goûts musicaux très populaires. Bien sûr, avec Guillaume, on s’attend aux remarques, mais je sais faire la différence entre les propos de gens violents gratuitement et les réfexions qui ont du fond.

En général, les critiques sont bienveillantes à votre égard… Parce que je présente beaucoup d’émissions familiales et que je suis apparue enceinte. «Le Meilleur pâtissier», c’est une chaleureuse émission de gâteaux, avec Cyril Lignac.

Comment fonctionnez-vous sur les réseaux sociaux ?

Je déteste ceux qui ne font que leur promo. J’essaie de trouver un juste équilibre. J’essaie de ne pas trop donner de ma vie car je suis pudique aussi. Mais c’est un véritable outil de proximité, je gère moi-même ma page… De temps en temps, je raconte un déboire de Maman, je poste une petite main de ma fille Abbie (1 an en juillet dernier, ndlr)…

Vous êtes une maman comblée qui a la chance d’avoir un mari (l’écrivain Maxime Chattam) qui bosse à la maison !

J’ai surtout un homme qui comprend la carrière de sa femme. On alterne les priorités entre ses sorties de livres et mes tournages.

Votre mari écrit des thrillers très noirs et violents…

C’est pourtant un nounours, un père dans l’âme… Il est tout doux. Il réserve sa part obscure pour son bureau. Parfois, quand je lis ses bouquins, je lui dis : «mais comment as-tu pu passé d’un moment énamouré avec notre fille et décrire ensuite le viol abominable d’une femme ?»

Il a des héroïnes aussi comme Ludivine («La Conjuration primitive», «La Patience du diable»). Il y a un peu de vous ?

Il m’amuse, il s’inspire de ma garde-robe, de mes bijoux pour son personnage. J’espère qu’il ne va pas la tuer !

Entretien : Caroline Geskens

Dans l’édition Télépro en librairies ce mercredi 17 septembre 2014, retrouvez l’intégralité de l’interview de Faustine Bollaert et Guillaume Pley

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