Il y a un an aux Francos, Fanny Gillard rêvait de musique et de rencontres d’artistes. Cet été, elle est aux commandes de «D6bels Francos», et elle kiffe un max !
En juillet 2016, Télépro rencontrait Fanny Gillard, à Spa. L’animatrice suivait les Francofolies pour Classic 21, et elle venait d’être désignée pour présenter les J.O. sur La Deux. Une année a passé, et les choses ont bien évoluées… «C’est le bonheur ! Et pourvu que ça ne s’arrête pas…», sourit Fanny. Dans ses souhaits pour la nouvelle saison, un programme musical était le must absolu !
«Je me souviens de notre conversation, il y a un an, et pour être honnête, j’y ai repensé lorsque le direct s’est terminé, hier soir… wouaw, je me disais que dans un rêve absolu, ce serait d’être là où je suis maintenant. En quelques semaines, un casting, et on commençait. Je réalise la chance que j’ai.»
Vous êtes dans le milieu de la musique. Avantage ou un inconvénient ?
Quelque-part, je crois plutôt qu’aux yeux des musicos, il y a une petite crédibilité. Je n’ai pas participé à un gros groupe non plus qui a fait tournées sur tournées. Je sais un peu comment ça se passe dans le milieu, c’est plutôt un petit plus, et j’espère que c’est perçu comme un avantage.
Il y a des rencontres qui vous ont marquées, cette saison sur «D6bels» ?
D’abord, il y a Claudio Capéo. C’est un mec qui me fait délirer. Il est comme moi, il vit les choses de manière naturelle. Parfois, ça perturbe mes interlocuteurs. Il faut me prendre «tout en un bloc». Je ne nuance rien, et je n’essaie pas de dissimuler quoi que ce soit. Je retrouve ça chez Claudio Capéo. Je me dis qu’à son niveau, réussir à rester aussi spontané, chapeau !
Ensuite ?
Quentin Mosimann. Ayant repris le rôle qu’il avait dans «D6bels» (présentateur de 2014 à 2016, NDLR), j’avais quelques appréhensions. J’ai découvert une personne d’une gentillesse infinie. Il m’a touchée… Il y a Marc Pinilla avec qui j’ai longuement discuté. Là aussi, l’image que j’en avais n’était pas très juste. Ou encore Saule…
C’est difficile de débarquer dans un programme comme «D6bels» ?
Je reconnais que j’ai un peu galéré pour trouver mes marques. Encore maintenant, je continue à apprendre. L’émission se fait «à la chaine», donc je n’ai que deux sessions d’enregistrements à mon actif. Lors des directs, aux Francos, je n’ai pas forcément les réflexes de l’image. La régie doit parfois me guider dans l’oreillette lorsqu’il y a un mouvement de caméra.
Il y a eu du stress pour votre premier direct ?
Bizarrement, pour la première des «D6bels Francos», je n’ai pas eu trop peur. J’étais mille fois plus stressée pour l’Eurovision alors que c’était juste 17 secondes d’antenne. Bien sûr, j’étais regardée par près de 100 millions de personnes. Mais dans mon esprit qu’il y ait 2 téléspectateurs ou plusieurs millions, je donnerai exactement la même chose. Hier, j’ai réussi à contrôler. C’était gérable. Le direct reste quelque chose d’excitant, pas d’effrayant.
Les Francofolies, c’est la cerise sur le gâteau ?
Clairement ! Mais, je suis là pour travailler, pas pour aller voir de concerts. C’est un peu dramatique. (Rires) Des backstages, j’ai entendu Mathilde Fernandez, et sa voix m’a marquée. Le plateau de «D6bels» est devant la scène Pierre Rapsat, j’ai pu voir le concert de Sardou. Je n’assiste pas vraiment aux concerts, mais j’ai les oreilles qui traînent.
Qui auriez-vous aimé voir aux Francos, cette année ?
Je voulais voir Kid Noize. Je râlais d’être en direct à ce moment-là. Je suis curieuse de voir Allez Allez. On fera un sujet pour l’émission, donc j’aurais les rushs du concert. Et Loïc Nottet. C’est sa toute première scène, et c’est un spectacle à part entière. Je pense que ce sera très pro, le connaissant. J’ai hâte de voir…
Entretien : Pierre Bertinchamps
Découvrez quelques images d’une séance photos organisée avec Fanny sur le stand Télépro :
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