Fabrice Deville («Un si grand soleil», France 2) : «Plus drôle que dans mon rôle !»
France 2 rattrape plusieurs épisodes inédits de sa série quotidienne «Un si grand soleil» qui avait été suspendue lors des campagnes électorales législatives.
À l’occasion de cette soirée spéciale «Un si grand soleil» , rencontre avec l’un de ses acteurs incontournables.
Fabrice Deville, parlez-nous de Florent, votre personnage dans la série…
Les premiers clients que cet avocat a défendus comparaissaient pour des délits mineurs. Puis, est arrivé un homme accusé de trafic de drogue et en qui Florent a une entière confiance. Jusqu’au jour où plusieurs éléments le font douter de son innocence. La situation se complique lorsqu’il s’aperçoit que son fils tourne autour de la fille de ce client…
Pourquoi avez-vous refusé trois fois ce rôle avant d’accepter ?
Je ne connaissais pas bien le programme. J’ignorais s’il était bien produit et je n’étais pas convaincu par sa diffusion à 18.30. J’ai manqué de courage pour me lancer dans l’aventure. Finalement, lorsque j’ai accepté, j’ai été rassuré sur tous les plans. Les choses qui doivent arriver finissent toujours par se produire.
Avec Mélanie Maudran, vous formez le couple le plus emblématique du feuilleton. En êtes-vous conscient ?
Non, c’est une série chorale. Il n’y a pas de rôles principaux. Nous sommes tous partie prenante de cette énorme production. En tant qu’avocat, j’apparais dans plusieurs intrigues. C’est la même chose pour Mélanie qui campe Claire, infirmière dans un hôpital.
Comment s’est établie votre complicité avec Mélanie ?
On se connaissait depuis longtemps et lors du casting, elle m’a donné la réplique. Notre complicité s’est naturellement manifestée, même si on ne se fréquente pas en dehors des tournages.
Y a-t-il des points communs entre Florent et vous, Fabrice ?
Comme lui, je suis relativement sérieux tout en essayant de lui apporter un peu plus de légèreté. Je suis plus drôle que lui mais, tous les deux, nous partageons les mêmes valeurs. Nous aimons défendre la veuve et l’orphelin et détestons l’injustice. Ces similitudes me permettent de m’amuser en révélant d’autres facettes de Florent.
Est-ce difficile de suivre le rythme d’un tournage au quotidien ?
Comme au tennis, un sport que j’ai pratiqué, il faut s’entraîner régulièrement avec des partenaires différents pour bien jouer sa partition. Comme mon personnage est sympa, il n’est pas compliqué ni épuisant à interpréter. Ce n’est pas le cas pour certains collègues qui mouillent la chemise tous les jours dans des rôles plus complexes.
Comment réagissent les gens qui vous reconnaissent en rue ?
Ils ont toujours des réactions sympas. Grâce aux auteurs, notre couple avec Mélanie dispose d’une large palette de jeu dans des situations variées. Le public peut donc s’identifier à travers nos émotions. Claire apporte de la douceur dans l’éducation des enfants et Florent, doté d’une certaine sagesse, donne des conseils avisés.
Cette interview est parue dans le Télépro du 4/08/2022.
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