
F1, le retour : Hamilton chez Ferrari !
Le grand cirque de la F1 entame sa tournée 2025 ce week-end en Australie où tous les yeux seront rivés sur les débuts de Lewis Hamilton chez Ferrari.
Si ça vous a échappé, c’est que vous ne portez aucun intérêt à la discipline. C’est un des plus gros transferts de l’histoire de la Formule 1 : septuple champion du Monde (autant que Michael Schumacher), recordman du nombre de Grand Prix remportés (105), du nombre de pôles positions décrochées (104), ou du nombre de podiums (202), Lewis Hamilton a rejoint la Scuderia Ferrari en ce début d’année 2025. Après six saisons chez McLaren et douze chez Mercedes, c’est peu dire du séisme provoqué par son passage dans l’écurie italienne.
Rêve de gosse
Du haut de ses 40 ans et de toute son expérience, le Britannique est toutefois loin d’être blasé. Au contraire, le natif de Stevenage en a plein la bouche lorsqu’il s’agit d’évoquer sa nouvelle écurie : «Enfant, je rêvais de courir pour Ferrari, et je me pince encore pour croire que ça se produit», «Piloter une Ferrari a été l’une des meilleures sensations de ma vie.»
Hamilton n’en reste pas moins conscient du défi qui l’attend. La Scuderia, malgré des performances en dents de scie ces dernières saisons, reste un monstre sacré de la F1 qui n’a plus remporté le Championnat du Monde depuis Räikkönen en 2007. Le Britannique peut-il changer la donne ? Si son talent et son expérience ne font aucun doute, tout dépendra du niveau réel de la monoplace italienne face à la Red Bull de Max Verstappen. La domination écrasante du Néerlandais et de son équipe depuis 2021 laisse peu de place aux rêves, mais Ferrari a mis les bouchées doubles cet hiver pour offrir à ses pilotes un bolide plus compétitif.
Autres écuries
Chez Ferrari, Hamilton ne débarque toutefois pas en seul leader incontesté. Il devra composer avec le Monégasque Charles Leclerc, pilote emblématique de la marque au cheval cabré depuis 2019. L’écurie italienne devra rapidement clarifier sa stratégie : laisser les deux hommes s’expliquer librement en piste ou favoriser l’un d’eux dès le début de la saison.
Le transfert de Hamilton a aussi chamboulé la grille puisque chez Mercedes, le Britannique George Russell devient le nouveau leader, épaulé par le jeune et prometteur Italien Andrea Kimi Antonelli. L’écurie allemande, en perte de vitesse ces dernières années, saura-t-elle rebondir sans son icône ?
Et que dire de Red Bull ? L’écurie autrichienne reste la grande favorite, avec un Max Verstappen qui semble intouchable. Pourtant, l’histoire de la F1 est remplie de renversements de situation. Ferrari et Hamilton pourront-ils être ceux qui feront vaciller l’ogre Red Bull ?
Une chose est sûre : la saison 2025 s’annonce palpitante, et tous les regards seront braqués sur un homme en rouge.
Cet article est paru dans le Télépro du 13/3/2025
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