À l’occasion d’une longue interview accordée à Télépro, Claire Chazal revient sur sa carrière de journaliste.
Comment avez-vous vécu votre départ de TF1 en 2015 ?
Très mal. TF1 était ma famille, j’étais très libre et heureuse. Quand il faut arrêter, c’est un choc. Je n’aurais pas arrêté de moi-même. L’audience était correcte, nous étions devant France 2. Le week-end qui a suivi mon départ, France 2 était devant TF1, cela m’a fait sourire. On m’a arrêtée pour des raisons personnelles, c’était des inimitiés du point de vue personnel.
Est-il possible de vous revoir à la présentation d’un journal télévisé ?
Je ne crois pas que les chaînes généralistes veuillent encore me proposer de présenter un 20 heures. Je ne suis pas intéressée par autre chose qu’un journal de 20 heures qui permet de raconter une histoire avec des dossiers, des références, des remises en perspective historiques. C’est le calme du 20h qui m’intéresse, pas l’information permanente. Je ne crois pas qu’on me proposera la présentation d’un 20h comme celui-ci.
Votre ex-compagnon et ancien collègue, Patrick Poivre d’Arvor, est accusé par de nombreuses femmes. Avez-vous été surprise par les déclarations de ces femmes ?
Je suis malheureusement surprise par l’époque dans laquelle nous vivons. Cela consiste à jeter en pâture des noms, à les condamner définitivement sans même que la justice soit intervenue. (…) Nous nous parlons avec Patrick bien sûr, puisque nous avons un fils ensemble.
Avez-vous une date prévue pour votre retraite ?
Je n’ai pas de date, je ne partirai jamais. Je voudrais faire ça jusqu’au bout, jusqu’à ce que je puisse le faire.
L’interview intégrale en vidéo ci-dessous (si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez sur « Regarder sur Facebook ») :
