#EurovisionLive : ce que les téléspectateurs ne verront pas dans la performance de Jérémie, ce soir, à Turin !

Jérémie Makiese et ses danseurs lors de la 2e demi-finale © UER/SARAH LOUISE BENNETT
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Une problème technique a obligé la délégation belge à changer ses plans sur la scène de Turin.

La 66e édition du Concours Eurovision ne restera pas dans les annales comme la meilleure de tous les temps. Entre l’organisation et les couacs, l’Eurovision à l’italienne est loin d’être la dolce vita attendue.

Et ce que le public ne sait pas c’est qu’un gros souci technique a obligé les délégations à revoir toutes les scénographies du Concours. Explications.

Durant l’année de préparation de l’Eurovision, l’UER et les producteurs (la Rai) distillaient des infos sur ce à quoi devait ressembler l’édition à venir. On nous annonçait une prouesse technologique pour le décor avec un gigantesque soleil (The Sun Within) qui devait s’ouvrir et jouer avec les performances des artistes.

«Le soleil cinétique, source de mouvements spectaculaires et d’artifices de lumière, qui règne sur la scène et représente notre attitude italienne : toujours en mouvement, rebelle, créative, accueillante, passionnée et intuitive. Nous sommes ceux qui ont le soleil à l’intérieur, et c’est notre façon d’être dans ce monde», expliquait Francesca Montinaro, la designer de la scène qui a déjà travaillé sur le Festival de Sanremo.

Si tout le monde s’était préparé à jouer avec le décor solaire italien, lors du premier jour des répétitions, il s’est avéré que la structure était trop longue à se remettre en place et que la minute de la carte postale durant les shows ne suffirait pas. Il a donc été décidé de laisser tomber l’idée d’un soleil en mouvement durant les prestations et de le laisser fermé. Seuls les entractes pourront l’utiliser, comme durant le titre d’Il Volo, lors de la 2e demi-finale.

La Belgique a donc eu 3 jours pour repenser la prestation de Jérémie Makiese puisque celui-ci devait se retrouver au centre du soleil ouvert. Il n’en est rien. Pour compenser, on joue avec les lumières, les spots et le grand écran.

Un petit souci qui n’enlève rien à la performance de notre artiste à Turin, mais qui en dit long sur une organisation italienne à vite oublier…

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