Eurovision : pour le meilleur et pour… le rire !

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Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Moqué par les uns, adulé par les autres, le Concours Eurovision de la chanson ne laisse pas indifférent depuis 68 ans. Suivez la finale ce samedi soir sur La Une.

Il s’en est passé des choses depuis le 24 mai 1956, et le tout premier Concours Eurovision, depuis un petit théâtre de Lugano (Suisse). De 7 pays en lice (dont la Belgique), il y en a cette année 37, et on pourrait grimper jusqu’à 44 participants au maximum. Petit best of des moments surprenants de l’Eurovision.

Les plus populaires

Cette année est marquée par le 50e anniversaire du titre qui a propulsé ABBA dans le monde entier : «Waterloo». Une chanson et un style qui avaient conquis Brighton (Angleterre) et toute l’Europe en 1974. Même les tenues du groupe suédois sont hissées au rang d’icônes (et à voir de près à l’exposition «ABBA à Waterloo», jusqu’au 1er septembre – www.waterloo1815.be). La chanson «Waterloo» n’a pas forcément attiré les touristes dans le Brabant wallon, mais c’est «le» classique des soirées Eurovision que tout le monde reprend en c(h)oeur.

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Belgium 12 points !

Jusqu’aux années 2010, la Belgique n’est pas une nation sur laquelle on mise pour un bon score ou une victoire. Et seul le nom de Sandra Kim brille devant notre drapeau dans les archives du concours remontant à 1986. Pourtant, pas mal d’artistes ont marqué la compétition comme Jean Vallée (1978), Tom Dice (2010), Loïc Nottet (2015) ou Blanche (2017). Mais le plus joli coup est celui d’Urban Trad, en 2003. Le groupe mené par Yves Barbieux fait sensation par sa simplicité et surtout la langue du titre «Sanomi» qui est imaginaire. Personne n’y comprend rien, mais tout le monde est conquis. On ratera le trophée de
3 points. Les années suivantes, d’autres concurrents nous imiteront comme les Pays-Bas et même la Flandre, avec le groupe Ishtar en 2008. En vain…

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L’Eurovision Fashion Week !

L’Eurovision et la mode, c’est une longue histoire d’amour/haine. De nos jours, les artistes en compétition se font habiller par de grands créateurs, et Jean-Paul Gaultier reste le must absolu. Un coup d’oeil dans le rétro, et on se rend compte que le bon goût n’était pas toujours au rendez-vous : la robe meringuée de Céline Dion (1988), les épaulettes trop larges de Lara Fabian (1988), le costume rose de Plastic Bertrand (1987) ou le gilet vert beaucoup trop petit de Käärijä (2023). On en rit encore… Mais la palme revient évidemment au groupe finlandais Lordi qui, en 2005, débarque à Kiev déguisé en monstres, et remporte le trophée. Le commentateur de la RTBF, feu Jean-Pierre Hautier, en a perdu son flegme légendaire.

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Les plus à l’Ouest

S’il y a un mot qui définit aussi l’Eurovision, c’est «décalage». Depuis les années 1980, il n’est pas une édition sans son «ovni» qui vient titiller l’institution, se moquer de la société ou se faire simplement remarquer aux yeux de l’Europe. Il y a eu les Belges de Telex (1980), des Polonaises fort peu féministes en 2014 ou le groupe croate de l’an dernier, Let 3 avec «Mama ŠC !». En 2008, c’est l’Irlande qui crée la sensation du moment avec Dustin the Turkey. Une marionnette-star de la télévision publique irlandaise qui se joue des votes de l’Eurovision avec le titre «Douze points». Et même si c’était une marionnette, elle devait chanter en voix directe, ce qui ne l’a pas aidée à amasser les points…

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Cet article est paru dans le Télépro du 9 mai 2024.

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