Eurovision des chœurs : hommage de la Belgique à Pierre Rapsat

Eurovision des chœurs : hommage de la Belgique à Pierre Rapsat
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La chorale des Pastoureaux interprétera «Ensemble» de Rapsat, sur la scène de Riga, le 22 juillet prochain.

L’Eurovision des chœurs, c’est dans moins de dix jours, et les petits chanteurs de la chorale des Pastoureaux, à Waterloo, se préparent pour le grand soir. Le samedi 22 juillet prochain, toute la Belgique sera derrière eux pour cette première édition du concours, en Lettonie.

Qui dit concours, dit règles. Et comme pour l’Eurovision (de la chanson), il y a des contraintes à respecter. Pas de limite de personnes sur la scène puisque l’on a affaire à des chorales. Par contre, pour les morceaux, c’est la même règle pour tout le monde : le programme doit faire 6 minutes.

Pour la candidature belge, les chansons sont connues. Et il y en aura deux. Pour démarrer, le tube de Pierre Rapsat, sorti en 2001, «Ensemble». Une première et une prouesse pour la chorale d’enfants qui n’est pas habituée à un registre de variétés mais plutôt du classique.

L’autre titre est plus connu du grand public et surtout des scouts : «Dans la troupe (y a pas de jambe de bois)». Deux titres en français et un choix de la langue qu’assume pleinement Laetitia Huberti, Directrice de Musiq’3 et Responsable éditoriale pour la participation belge.

Les chorales n’ont pas d’obligation de chanter dans la langue de leur pays. «Nous aurions pu choisir une chanson en anglais, mais c’était important pour nous de participer dans notre langue. « Dans la troupe » est un des tubes repris par les Pastoureaux lors de leurs concerts et l’adaptation de « Ensemble » est un défi pour eux. Ils l’ont créé pour l’Eurovision», confie la directrice.

Pour rendre à l’exercice un peu plus peps, la RTBF a fait appel au coach vocal de «The Voice Belgique», Nicolas Dorian. Le jeune chanteur (et professeur) connaît bien les Pastoureaux puisqu’il a lui-même été membre de la chorale. Ici, il ne va pas les coacher pour leurs voix, mais plutôt leur présence scénique. L’idée est de faire sortir les jeunes choristes du classique et de les laisser aller… «On veut profiter de l’opportunité d’envoyer un groupe d’enfants pour montrer une image rafraîchissante et dynamique», précise-t-on à la RTBF.

Pierre Bertinchamps

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