Euro 2020 : la lutte finale
Après un mois et cinquante rencontres disputées à travers le continent, le dénouement de l’Euro 2020 est pour ce dimanche soir à 20h50 sur La Une.
Depuis le vendredi 11 juin, 21h à Rome : un mois de buts fous, rencontres à rebondissements, surprises, mais aussi parfois de rencontres fermées et décisions arbitrales contestées ! La 16e édition du Championnat d’Europe de football touche à sa fin.
Au Wembley Stadium
Si la crise sanitaire a, dans un premier temps, reporté la compétition d’un an, on a cru que le covid coûterait aussi sa place d’hôte de la finale à Londres. Heureusement pour les Anglais, il n’en sera rien et le mythique stade de Wembley – deuxième plus grande enceinte d’Europe avec une capacité de 90.000 places -, complètement reconstruit en 2007 pour les JO 2012, accueillera bien l’apothéose du tournoi estival.
En lieu et place des 40.000 spectateurs autorisés initialement, ils seront finalement 60.000 à vivre l’événement au plus près des vingt-deux acteurs. Une occupation plus qu’appréciable vu les restrictions toujours de mise au Royaume-Uni pour lutter contre le coronavirus.
Finale voyageuse
Depuis la création de la compétition en 1960, en plus de Londres, onze villes différentes ont eu l’honneur d’être le cadre de la finale : Paris (1960, 1984 et 2016), Madrid (1964), Rome (1968 et 1980), Bruxelles (1972), Belgrade (1976), Munich (1988), Göteborg (1992), Rotterdam (2000), Lisbonne (2004), Vienne (2008) et Kiev (2012).
Pour la capitale anglaise, ce n’est pas une première : en 1996, l’ancien stade de Wembley avait vu Jürgen Klinsmann et ses coéquipiers allemand soulever le trophée, après leur victoire face à la République tchèque (1-2).
Coupe new look
Ce 11 juillet, le capitaine de l’équipe qui triomphera aura toutefois droit à un trophée légèrement différent. Depuis 2008, l’UEFA, organisatrice de la compétition, a donné un coup de jeune à la Coupe.
Créé à l’occasion de la première édition de l’Euro, le trophée Henri Delaunay a été baptisé de la sorte en l’honneur du premier secrétaire général de l’UEFA et instigateur du Championnat d’Europe. Il pesait initialement 10 kg et mesurait 48 cm. D’une valeur estimée à 22.500 € , il était alors constitué d’argent plaqué et d’un socle en marbre. Socle que l’équipe de France, gagnante en 2000, a d’ailleurs cassé en célébrant sa victoire.
Après une remise en état, le trophée a connu un sérieux lifting en 2006 : plus de socle de marbre, 12 cm de plus et 2 kg de moins. Seule l’Espagne, victorieuse en 1968 et 2008, a remporté les deux exemplaires.
L’heure des comptes
Si chaque équipe a négocié avec sa Fédération nationale une prime en cas de victoire finale (435.000 € par joueur pour les Diables Rouges), l’UEFA, en plus du trophée, assure également des gains à chaque nation participante. Au total, c’est 331 millions d’euros (un record !) qui ont été distribués. Ainsi la prime de participation s’élève à 9,25 millions d’€.
Chaque victoire en phase de groupes a rapporté un million supplémentaire, tandis qu’un match nul a offert 500.000 €. L’accession aux 1/8 de finale a rapporté 1,5 million de plus et aux 1/4 encore 2,5 millions de plus. Pour les quatre 1/2 finalistes : 4 millions supplémentaires !
Enfin, le finaliste malheureux se console avec 5 millions et le vainqueur final palpe encore une prime de 8 millions. Un sacre rapporte donc au total : 28,25 millions d’€ !
Cet article est paru dans le Télépro du 8/7/2021
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