Esther Garrel : «Dans ma famille, le cinéma a renforcé les liens affectifs»
Avec Bernard Le Coq, Esther Garrel partage la vedette de «Vivre sans eux». À l’occasion de la diffusion inédite du téléfilm, ce mercredi soir à 21h00 sur France 2, l’actrice de 29 ans a répondu aux questions de Télépro.
Bernard Le Coq ne tarit pas d’éloges sur vous !
C’est très gentil de sa part, d’autant que ce tournage a été un bonheur sans nom. J’ai adoré lui donner la réplique. C’est un homme généreux qui s’inquiétait en permanence du bien-être de chacun, entretenant ainsi une ambiance de travail agréable.
Quel souvenir gardez-vous de votre personnage ?
Celui d’une jeune fille à laquelle on n’avait aucun mal à s’identifier. Adèle est une fille très tonique, assez provocante dans ses prises de paroles. Elle est spontanée et parfois un peu cash car elle dit ce qu’elle pense sans prendre de gant. Elle est brute de décoffrage comme on peut l’être à son âge. En grandissant, avec la maturité, on apprend et on comprend que toute vérité n’est pas bonne à dire, qu’il faut parfois faire des compromis en évitant de foncer dans le tas.
Vous êtes la petite-fille du comédien Maurice Garrel, la fille du réalisateur Philippe Garrel et de la réalisatrice-actrice Brigitte Sy, et la sœur du réalisateur-acteur Louis Garrel. Être comédienne était-il inscrit dans vos gènes ?
J’ai toujours considéré ce métier comme indispensable à mon bonheur. Pour moi, jouer fait que la vie vaut d’être vécue. Depuis ma naissance, j’ai baigné dans ce milieu et j’ai grandi en partageant cette passion au quotidien avec mes proches. Dans ma famille, le cinéma a renforcé les liens affectifs.
Comment vivez-vous le confinement actuel ?
Je suis actuellement à Varsovie et je vis cette situation de façon assez étrange. Le plus difficile est de constater que les journaux, la radio ou la télé ne parlent que du coronavirus, ce qui provoque un climat assez anxiogène. Je m’informe, mais sans plus. Je préfère m’occuper l’esprit en développant de nouvelles activités auxquelles je n’aurais jamais pensé m’intéresser, comme les mots croisés, le dessin ou le coloriage.
Extraits d’une interview parue dans Télépro du 02/04/2020
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