Estelle Lefébure : « Nous oublions de sourire ! »

Nicole Real Journaliste

Accompagnée de Raphaël de Casabianca, l’ex-mannequin Estelle Lefébure, 53 ans, est partie pour le Kenya, à la rencontre de Salehan, Dariah et Ritayo, trois femmes de la communauté samburu au caractère exceptionnel. L’interview ci-dessous est a retrouver en entier dans Télépro du 28 novembre.

Avec leur mari et leurs enfants, trois Kenyanes ont déserté les savanes arides pour s’installer sur un plateau fertile à 2.500 mètres d’altitude. Entre récoltes et cueillettes en forêt, ce petit groupe mène une vie bien différente des autres Samburu, restés dans la vallée. «Rendez-vous en terre inconnue», ce mardi soir sur France 2, s’est invité dans leur vie quotidienne.

Estelle Lefébure, pourquoi avoir accepté ce voyage ?

Je rêvais de participer à cette aventure. Pour moi, il n’y a pas de hasard : lorsque j’ai rencontré Frédéric pour en parler, ma seule peur était de ne pas être retenue.

Aviez-vous déjà voyagé dans des conditions aussi extrêmes ?

Non, jamais avec cette impression d’être au bord du précipice. Ayant l’habitude de caler mon emploi du temps sur la semaine ou même sur le mois, ne pas savoir ce qui était prévu dans la journée me perturbait.

Ce voyage vous a-t-il changée ?

Oui, mais si je garde pour moi ce qui relève de l’intime, j’avoue que certaines valeurs me sont redevenues primordiales. Ce voyage m’a permis de redécouvrir le sens du mot «amitié», ce qui, à mon retour, m’a décidée à faire un peu le tri dans mon entourage. Dans ce village, à 2.500 mètres d’altitude, nous avons vécu en harmonie avec la nature et dans une atmosphère très féminine. C’était très beau et très joyeux. J’ai d’ailleurs compris que la joie pouvait guérir. Je garde aussi en mémoire leur phrase «Mais la vie continue», qui est un peu leur philosophie.

Leur joie de vivre cacherait-elle des douleurs intimes ?

Leur sourire inoubliable et permanent est très communicatif alors que nous, nous oublions souvent de sourire. D’ailleurs, c’est avec le sourire qu’elles nous ont raconté certains moments douloureux de leur vie. Quelle leçon ! Elles nous ont fait comprendre que malgré les épreuves difficiles, il fallait garder sa joie de vivre.

La suite de cette interview est à découvrir dans le magazine Télépro du 28/11/2019

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