Essie Davis : «Miss Fisher m’a appris à me surpasser» (interview)
Ce dimanche à 20.45, France 3 lance la saison 2 de «Miss Fisher enquête !». Pour ces épisodes, l’actrice Essie Davis a porté 110 parures de bijoux, 47 chapeaux, 44 paires de chaussures, 29 paires de gants, 25 sacs à mains et 15 bagues pour incarner la détective la plus glamour du petit écran ! Elle nous en dit plus.
Comment avez-vous été choisie pour ce rôle ?
Le directeur de la fiction de la grande chaîne australienne ABC avait le projet d’adapter les livres à succès de la romancière Kerry Greenwood. En me voyant jouer le rôle d’Anouk, une femme forte, sexy et affirmée dans la série télévisée «The Slap», les producteurs ont été convaincus que je pouvais très facilement incarner Miss Fisher qui est le même genre de femme.
Avez-vous lu les livres pour préparer le rôle ?
Non, je n’ai pas lu la vingtaine de romans, mais j’ai beaucoup aimé l’épisode qui se déroule à Montmartre. C’est là qu’on découvre sa passion pour un homme. Cette liaison explique les raisons de sa relation future avec tous les autres hommes.
Pourquoi appréciez-vous tellement ce personnage ?
C’est difficile de ne pas l’aimer. Elle est intelligente, indépendante, audacieuse et intrépide. À l’image des superhéros comme James Bond ou Indiana Jones, elle sait tout faire : parler français, danser le tango ou conduire un avion. Elle n’a peur de rien. C’est un caractère fort.
Est-ce qu’elle correspond au profil des femmes de son époque ?
Pour son époque, c’est une femme assez extraordinaire. Pendant la Première Guerre mondiale, tous les hommes étaient partis au front. Les femmes ont dû se prendre en main pour assumer des tâches jusque là masculines. Un grand nombre d’entre elles ont été obligées d’affirmer leur caractère.
Physiquement, cette période marque t elle aussi un changement ?
Les femmes ont changé de comportement, mais aussi de look. Elles ont coupé leurs cheveux et porté des pantalons. Miss Fisher fait partie de ce groupe de femmes obstinées et courageuses.
Que vous a-t-elle appris ?
Elle m’a obligée à me surpasser en me poussant parfois à réaliser de véritables exploits, comme par exemple conduire une Hispano Suiza. Je ne sais pas piloter, je ne parle pas plusieurs langues étrangères. Mais par contre, je sais très bien danser le tango !
Entretien : Nicole Real
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