«Eric Clapton, Life in 12 Bars» : le guitar hero à cœur ouvert
Ce vendredi à 21h05, La Trois consacre un documentaire à ce musicien de génie.
«Ce film parle de rédemption et se termine bien, mais préparez-vous à des moments difficiles», prévenait Eric Clapton au micro de la BBC, lors de la sortie en salles de ce documentaire. À 75 ans, l’artiste est remarié à Melia Mc Enery, de trente-et-un ans sa cadette et mère de ses trois derniers enfants.
Malgré un problème de surdité, le guitariste de légende mène une vie épanouie. Sur base d’archives privées, ce film sans complaisance, raconté par le principal intéressé, retrace sa vie jalonnée de tragédies personnelles et de fabuleux morceaux de blues.
La première partie revient sur la blessure d’enfance (celle qu’il avait toujours appelée maman était en réalité sa grand-mère), la virtuosité de ce musicien repérée avant ses 18 ans, son ascension au sein de différents groupes (les Yardbirds, Cream…) jusqu’à son statut de «God» au milieu des années 1960, provenant d’un graffiti sur un mur de Londres («Clapton is God»). Elle se clôture sur sa passion pour Pattie Boyd, alors épouse de George Harrison. Elle lui a inspiré l’un de ses chefs-d’œuvre, «Layla».
La deuxième partie illustre sa longue descente aux enfers, ses addictions aux drogues (cocaïne, LSD, héroïne) et ensuite, à l’alcool. La naissance de Conor, son fils qu’il a eu avec un mannequin italien, le remet enfin sur pied, jusqu’au jour tragique où le petit garçon de 4 ans tombe du 53e étage d’un immeuble.
Clapton a composé «Tears in Heaven» en sa mémoire.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 11/6/2020
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