«Ennemi public» (RTBF) : la saison 2 est sur les rails

«Ennemi public» (RTBF) : la saison 2 est sur les rails
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le conseil d’administration de Wallimage donne son feu vert à «Ennemi public 2». Et Bruxelles finance une série sur le foot.

Le financement de la deuxième saison de «Ennemi public» semble être sur la bonne voie. Si la RTBF a déjà donné son accord pour le tournage d’une deuxième saison des enquêtes de Chloé Muller, il manquait encore quelques partenariats financiers.

Ainsi, lors de sa 85e session, le CA de Wallimage a retenu le projet. Et lève un peu le voile sur le scénario. Tout d’abord, tous les comédiens de la première série rempilent, et la suite des enquêtes verra même une mise en avant de Pauline Etienne (apparue à la fin de la saison 1).

Le pitch : l’inspectrice Chloé Muller (Stéphanie Blanchoud) se trouvera une fois de plus confrontée à une nouvelle affaire inextricablement liée à sa propre histoire. De quoi attiser encore la paranoïa ambiante…

«L’essentiel du tournage se déroulera en Wallonie et un des réalisateurs ainsi que le chef opérateur sont wallons», précise Wallimage.

La vie après le foot

À Bruxelles, Screen.brussels n’est pas reste. Il y avait 1.000.000 d’euros à répartir et 11 projets ont été retenus. Parmi ceux-ci, la série «Champion». Cette fois, c’est une comédie, et elle relate le parcours sur le fil du rasoir de Souli, joueur de foot prodige qui a tutoyé les plus grands et a explosé en plein vol à cause de son caractère flamboyant. Lâché par tous, va-t-on le voir rebondir ?

Emmenée par Mourade Zeguendi («Les Barons», «Dikkenek») dans le rôle de Souli, la série est réalisée par les Bruxellois Monir Ait Hamou et Mustapha Abatane. Le tournage est intégralement situé dans la capitale (80 jours).

La RTBF fait le voeu pieux que cette nouvelle série tombe pile-poil dans la programmation en marge du Mondial 2018, l’été prochain. Problème : avec les séries belges, on a souvent une idée de quand elles apparaîtraient dans les grilles, mais la réalité de la programmation fait parfois les frais de quelques mauvais cliffhangers…

Pierre Bertinchamps

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