«En haute mer» : dans les eaux troubles de la marine marchande

Une fois à bord, elle sera livrée à elle-même... (Maud Wyler) © David Herranz

Une série franco-suisse à découvrir ce jeudi à 20h55 sur Arte.

La policière Aurélie Mercier a laissé filer Florian Bonnel, un tatoueur soupçonné d’être impliqué dans la disparition de sa petite amie Julia, une jeune activiste. Elle apprend que le jeune homme a été arrêté sur un cargo pour le meurtre d’un matelot. Missionnée en Afrique du Sud pour rapatrier le suspect, Aurélie découvre que Julia avait, elle aussi, voyagé sur ce même navire de la C&M Marine Cariers quelques semaines auparavant. Interrogeant l’équipage, elle se heurte à un mur de silence. La tension monte à bord.

Dans ce huis clos en mer sous haute tension, les repères s’estompent dans le sillage blanc des navires. Loin des regards, tous les coups sont permis. La téméraire inspectrice, à laquelle Maud Wyler apporte une énergie farouche mâtinée d’une dose de flegme, est déchirée entre la promesse faite à sa famille de décrocher d’un métier à risques et sa tentation d’une revanche sur une carrière qui l’a fragilisée…

Cette minisérie noire de Denis Rabaglia, adaptée d’un polar de Fabien Feissli, plonge en apnée dans les eaux troubles de la marine marchande suisse, où se croisent trafic d’armes et blanchiment d’argent, où le green washing sert de couverture à des opérations frauduleuses. Enchaînant rebondissements et révélations, elle s’ingénie à brouiller les pistes, entrelaçant enjeux mafieux et blessures intimes.

Cet article est paru dans le Télépro du 30/1/2025

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