«En corps» : 3 questions à Cédric Klapisch

Un film sur la danse, transcendé par la beauté et la grâce © France 2

Le film est diffusé ce dimanche à 21h10 sur France 2.

Élise est danseuse classique. Elle se blesse et ne pourra plus danser. Entre Paris et la Bretagne, au gré des rencontres, Élise va se rapprocher d’une compagnie de danse contemporaine et trouver un nouvel élan… Un très beau film de Cédric Klapisch.

Vous traitez le milieu de la danse par sa face lumineuse…

L’histoire repose sur une idée de reconstruction et de renaissance, avec l’envie qu’il y a une nécessité à aller vers quelque chose de positif et solaire, quels que soient les efforts pour y parvenir. C’est un film sur la vie, le profond plaisir de celui qui danse et qui a cette idée de s’élever, de se dépasser.

Vous retrouvez un acteur que vous avez déjà dirigé : Pio Marmaï.

«En corps» est construit sur une opposition entre classique et contemporain, entre sacré et profane. Le personnage de Pio apporte ce côté terre à terre : il fait à manger, remet les gens à leur place, balance ce qu’il pense sur la danse… Il peut y avoir un aspect énervant dans le côté noble et grandiloquent de la danse, classique ou contemporaine. Et j’aime le fait que ce personnage puisse balancer : «Le tutu, c’est cucul !»

Pourquoi Denis Podalydès pour camper le père d’Élise ?

Denis a un côté «homme de lettres». J’avais besoin d’un père qui soit du côté du verbe en contrepoint avec le monde de la danse. Ce père, pourtant si doué pour la parole, ne sait pas vraiment comment parler à ses filles.

Cet article est paru dans le Télépro du 1/2/2024

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