Emmys 2019 : découvrez le palmarès complet
« Game of Thrones » a certes réussi un baroud d’honneur aux Emmy Awards dimanche soir, décrochant le prix de la meilleure série dramatique pour son ultime saison, mais c’est la comédie britannique « Fleabag », noire et grinçante, qui a créé la véritable surprise de la soirée.
Sacrée meilleure comédie face à des concurrents comme « La Fabuleuse Mme Maisel », « Veep » ou « Barry », « Fleabag » a aussi raflé la mise de la « meilleure actrice » avec sa créatrice Phoebe Waller-Bridge, également primée pour le scénario lors de cette cérémonie qui équivaut aux Oscars pour la télévision américaine.
« C’est tout simplement merveilleux et rassurant de savoir qu’une femme dégoûtante, tordue et en colère puisse gagner aux Emmys », a lancé l’artiste avec son habituelle ironie, en référence à son personnage.
Produite par la BBC et achetée par Amazon, « Fleabag » avait été ignorée l’an dernier par les Emmy Awards. Mais la seconde saison a suscité un vif engouement, de même que Waller-Bridge qui a déjà prévenu qu’il n’y aurait pas de saison 3.
Grosse déception en revanche pour « Veep », autre saga estampillée HBO qui faisait comme « Game of Thrones » ses adieux aux Emmy Awards après sept saisons. Elle est repartie bredouille alors qu’elle avait été proclamée « meilleure comédie » en 2015, 2016 et 2017.
« Veep » n’avait pas pu concourir l’an dernier, la série ayant été suspendue pour laisser le temps à son actrice principale Julia Louis-Dreyfus de soigner un cancer du sein. Systématiquement récompensée pour sa performance de virago présidentielle, Louis-Dreyfus pouvait pourtant espérer rééditer l’exploit cette année, pour battre le record de récompenses pour un comédien.
Les quelque 24.000 électeurs de l’Académie lui ont préféré la Britannique Phoebe Waller-Bridge.
Chez les garçons, le prix du meilleur acteur dans une comédie est allé à Bill Hader, pour la saison 2 de « Barry », où il incarne un tueur à gages qui se prend de passion pour le théâtre.
En cas de victoire de « Veep », HBO aurait réussi le grand chelem dans les trois catégories phares car sa mini-série « Chernobyl », qui explore de l’intérieur la catastrophe nucléaire de 1986, l’a emporté dimanche à Los Angeles.
Elle était aux prises avec « Dans leur regard », adaptation par Netflix de l’histoire véridique de cinq jeunes hommes noirs ou hispaniques accusés à tort d’un viol à New York.
Jharrel Jerome a tout de même été récompensé pour sa performance dans cette mini-série mais la victoire de « Chernobyl » ressemble à « un coup de poignard dans le coeur de Netflix », selon Pete Hammond. Car malgré sa puissance de frappe, la plateforme de vidéo à la demande reste bredouille dans les trois grandes catégories des Emmy Awards.
La récompense reçue par Billy Porter aux Emmy Awards reflète les efforts de Hollywood pour mieux représenter la diversité des Etats-Unis.
Côté meilleure actrice dramatique, c’est Jodie Comer, la redoutable tueuse à gage Villanelle dans « Killing Eve » qui s’est imposée face à sa partenaire Sandra Oh, favorite des nominations, et Emilia Clarke, mondialement connue et adulée pour son rôle de Daenerys Targaryen dans « Game of Thrones ».
Pourtant massivement présentes (quatre sur six) dans la catégorie « second rôle », ses camarades de GoT (Lena Headey/Cersei Lannister, Sophie Turner/Sansa Stark, Maisie Williams/Arya Stark et Gwendoline Christie/Brienne de Torth) n’ont pas eu plus de bonheur: elles se sont inclinées face à Julia Garner, d' »Ozark ».
Outre « Fleabag », une autre comédie déjantée, « La Fabuleuse Mme Maisel », s’est fait remarquer avec des Emmy pour ses deux seconds rôles, Tony Shalhoub et Alex Bornstein. L’an dernier, la série d’Amazon avait créé la surprise en raflant six prix, dont celui de la meilleure comédie, pour sa première saison.
Grosse déception pour « Veep »
Grosse déception en revanche pour « Veep », autre saga estampillée HBO qui faisait comme « Game of Thrones » ses adieux aux Emmy Awards après sept saisons. Elle est repartie bredouille alors qu’elle avait été proclamée « meilleure comédie » en 2015, 2016 et 2017.
« Veep » n’avait pas pu concourir l’an dernier, la série ayant été suspendue pour laisser le temps à son actrice principale Julia Louis-Dreyfus de soigner un cancer du sein. Systématiquement récompensée pour sa performance de virago présidentielle, Louis-Dreyfus pouvait pourtant espérer rééditer l’exploit cette année, pour battre le record de récompenses pour un comédien.
Les quelque 24.000 électeurs de l’Académie lui ont préféré la Britannique Phoebe Waller-Bridge.
Chez les garçons, le prix du meilleur acteur dans une comédie est allé à Bill Hader, pour la saison 2 de « Barry », où il incarne un tueur à gages qui se prend de passion pour le théâtre.
En cas de victoire de « Veep », HBO aurait réussi le grand chelem dans les trois catégories phares car sa mini-série « Chernobyl », qui explore de l’intérieur la catastrophe nucléaire de 1986, l’a emporté dimanche à Los Angeles.
Elle était aux prises avec « Dans leur regard », adaptation par Netflix de l’histoire véridique de cinq jeunes hommes noirs ou hispaniques accusés à tort d’un viol à New York.
Jharrel Jerome a tout de même été récompensé pour sa performance dans cette mini-série mais la victoire de « Chernobyl » ressemble à « un coup de poignard dans le coeur de Netflix », selon Pete Hammond. Car malgré sa puissance de frappe, la plateforme de vidéo à la demande reste bredouille dans les trois grandes catégories des Emmy Awards.
A l’issue d’une huitième et dernière saison vivement critiquée, « Game of Thrones » aura assuré le minimum syndical, décrochant le prix de la meilleure série dramatique et celui du meilleur second rôle pour Peter Dinklage (Tyrion Lannister).
La saga HBO, la plus titrée de l’histoire de la télévision américaine, aura tout de même pour la troisième fois réussi à récolter douze Emmy Awards en une seule édition. La série avait déjà reçu dix Emmy Awards le week-end dernier lors d’une première salve de prix remis dans des catégories créatives et techniques.
« Je ne vois rien qui puisse rivaliser dans cette catégorie. C’est un rendez-vous télévisuel » incontournable, avait prédit pour l’AFP Pete Hammond, spécialiste des prix audiovisuels pour le magazine Deadline.
Billy Porter, acteur gay et noir
La légendaire série médiévale-fantastique, pleine de sang, de fureur et de dragons, a toutefois échoué dans les catégories phares du meilleur acteur et de la meilleure actrice.
Autre surprise, c’est Billy Porter qui a été désigné par l’Académie des Emmy Awards « meilleur acteur dans une série dramatique » pour son rôle dans la série « Pose », devenant le premier homme noir ouvertement homosexuel à être primé dans cette catégorie. Série produite par FX, « Pose » explore la culture des « bals » homosexuels dans le New York des années 1980 et 1990.
La récompense reçue par Billy Porter aux Emmy Awards reflète les efforts de Hollywood pour mieux représenter la diversité des Etats-Unis.
Côté meilleure actrice dramatique, c’est Jodie Comer, la redoutable tueuse à gage Villanelle dans « Killing Eve » qui s’est imposée face à sa partenaire Sandra Oh, favorite des nominations, et Emilia Clarke, mondialement connue et adulée pour son rôle de Daenerys Targaryen dans « Game of Thrones ».
Pourtant massivement présentes (quatre sur six) dans la catégorie « second rôle », ses camarades de GoT (Lena Headey/Cersei Lannister, Sophie Turner/Sansa Stark, Maisie Williams/Arya Stark et Gwendoline Christie/Brienne de Torth) n’ont pas eu plus de bonheur: elles se sont inclinées face à Julia Garner, d' »Ozark ».
Outre « Fleabag », une autre comédie déjantée, « La Fabuleuse Mme Maisel », s’est fait remarquer avec des Emmy pour ses deux seconds rôles, Tony Shalhoub et Alex Bornstein. L’an dernier, la série d’Amazon avait créé la surprise en raflant six prix, dont celui de la meilleure comédie, pour sa première saison.
Grosse déception pour « Veep »
Grosse déception en revanche pour « Veep », autre saga estampillée HBO qui faisait comme « Game of Thrones » ses adieux aux Emmy Awards après sept saisons. Elle est repartie bredouille alors qu’elle avait été proclamée « meilleure comédie » en 2015, 2016 et 2017.
« Veep » n’avait pas pu concourir l’an dernier, la série ayant été suspendue pour laisser le temps à son actrice principale Julia Louis-Dreyfus de soigner un cancer du sein. Systématiquement récompensée pour sa performance de virago présidentielle, Louis-Dreyfus pouvait pourtant espérer rééditer l’exploit cette année, pour battre le record de récompenses pour un comédien.
Les quelque 24.000 électeurs de l’Académie lui ont préféré la Britannique Phoebe Waller-Bridge.
Chez les garçons, le prix du meilleur acteur dans une comédie est allé à Bill Hader, pour la saison 2 de « Barry », où il incarne un tueur à gages qui se prend de passion pour le théâtre.
En cas de victoire de « Veep », HBO aurait réussi le grand chelem dans les trois catégories phares car sa mini-série « Chernobyl », qui explore de l’intérieur la catastrophe nucléaire de 1986, l’a emporté dimanche à Los Angeles.
Elle était aux prises avec « Dans leur regard », adaptation par Netflix de l’histoire véridique de cinq jeunes hommes noirs ou hispaniques accusés à tort d’un viol à New York.
Jharrel Jerome a tout de même été récompensé pour sa performance dans cette mini-série mais la victoire de « Chernobyl » ressemble à « un coup de poignard dans le coeur de Netflix », selon Pete Hammond. Car malgré sa puissance de frappe, la plateforme de vidéo à la demande reste bredouille dans les trois grandes catégories des Emmy Awards.
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