Emmanuelle Seigner : «Je n’hésiterai plus à faire de la télé»

Emmanuelle Seigner : «Je n'hésiterai plus à faire de la télé»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Dans la série «Insoupçonnable» (qui débute ce jeudi à 21h sur TF1), Emmanuelle Seigner fait ses premiers pas à la télévision ! La sœur de Mathilde interprète une femme déterminée qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.

Chloé Fisher, brillante criminologue parisienne débarque à Lyon à la demande du préfet pour résoudre une série de meurtres. Rencontre avec son interprète.

C’est la première fois que vous tournez dans une série télévisée. Pourquoi avez-vous accepté d’y participer ?

Aux Etats-Unis, les acteurs de cinéma aiment de plus en plus s’illustrer à la télévision. En France, ce n’est pas encore complètement acté mais c’est en train de changer. J’avais eu l’occasion de voir The Fall, la série anglaise dont est adaptée Insoupçonnable, parce que l’on m’avait proposé un film avec l’acteur Jamie Dornan, et je l’avais beaucoup aimée.

J’étais épuisée. Il y avait tellement de textes à apprendre. Tout allait super vite. Au début, c’était donc assez difficile puis, petit à petit je me suis habituée et j’ai fini par vraiment aimer ce rythme enlevé. C’était très excitant.

Quels souvenirs gardez-vous de ce tournage ? 

Tous les comédiens étaient très sympathiques. La ville de Lyon est très agréable et je pouvais rentrer facilement tous les week-ends grâce au TGV. Quand on tourne sur une période de cinq mois et que l’on est coupée de sa famille, c’est vraiment appréciable. J’ai adoré interprété ce personnage. Chloé n’est pas la femme flic que l’on a l’habitude de voir. Elle a un côté étrange, presque lynchien. Le téléspectateur est en avance sur elle. C’est un peu un Colombo au féminin !

Le parallèle entre Paul et Chloé est intriguant. On sent qu’ils sont, d’une certaine façon,  un peu pareil même s’il est passé du côté du mal et qu’elle a choisi le bien. C’est une série très moderne autant dans les personnages que dans le style. C’est très addictif. J’espère que le public va apprécier. C’était vraiment une belle expérience. Si l’on me propose à nouveau un projet aussi fort, je n’hésiterai plus à faire de la télévision.

Quelle est votre actualité ?

Après cette année sur les plateaux, je me suis surtout concentrée sur mes projets musicaux. J’ai monté un groupe avec Anton Newcombe et Les Limiñanas qui s’appelle L’épée. Nous avons sorti un album et nous allons partir en tournée. Je suis aussi en tournée avec Dani pour une lecture musicale. Au cinéma, j’ai tourné avec Willem Dafoe dans At Eternity’s Gate sur la vie de Van Gogh.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Le rôle du commandant Fisher est fantastique. Les personnages de cette qualité pour les femmes sont rares. J’aime bien aussi le côté très subversif de la série. Elle est aussi excitante qu’addictive. Il me fallait un projet qui fasse un peu bouger les codes pour accepter mon premier rôle à la télévision.

Quel genre de femme est Chloé Fisher ?

C’est un personnage assez complexe. Chloé est extrêmement féministe. Elle est à la fois très forte et capable de diriger des hommes, et en même temps, on sent une fêlure. Petit à petit, la glace se brise et on comprend davantage ses blessures et pourquoi elle est tellement obsédée par son métier. Elle ne travaille pas pour l’argent mais bien parce que, pour elle, c’est une cause presque vitale. Le personnage de Chloé a un petit côté «Super Jaimie». Elle voit des choses improbables, comme une mèche de cheveux à trois mètres ! Ce côté BD, proche de la super-héroïne mais en mode réel, m’a plu.

Pourquoi accepte-t-elle de se rendre à Lyon pour cette enquête ?

Elle prend en charge cette affaire parce que son métier la passionne. Résoudre des histoires de crimes liées aux femmes la touche au plus près. Quand le préfet l’appelle, elle n’hésite pas. Ils ont eu une liaison par le passé et elle l’apprécie, même si elle est assez désagréable avec lui tout au long des épisodes ! Elle aime les hommes mais elle cultive une certaine rancœur à leur égard. Elle se comporte un peu comme eux. Quand elle croise un jeune flic séduisant, elle n’hésite pas à lui donner son numéro de chambre sans qu’il n’ait rien demandé ! Son côté désinhibé devrait plaire aux téléspectatrices.

Habituée à tourner pour le cinéma, comment vous êtes-vous préparée pour les dix épisodes de cette série ?

Je faisais un film avec mon mari (ndlr : Roman Polanski) qui a eu trois semaines de retard donc je n’ai eu que 48h entre les deux tournages. J’étais alors auburn et, pour Insoupçonnable,  il fallait que je sois blonde. J’ai eu le week-end pour changer de couleur de cheveux mais quand je suis arrivée sur le tournage d’Insoupçonnable, j’avais les cheveux orange ! Du coup, j’avais du mal à m’apprécier.

J’étais épuisée. Il y avait tellement de textes à apprendre. Tout allait super vite. Au début, c’était donc assez difficile puis, petit à petit je me suis habituée et j’ai fini par vraiment aimer ce rythme enlevé. C’était très excitant.

Quels souvenirs gardez-vous de ce tournage ? 

Tous les comédiens étaient très sympathiques. La ville de Lyon est très agréable et je pouvais rentrer facilement tous les week-ends grâce au TGV. Quand on tourne sur une période de cinq mois et que l’on est coupée de sa famille, c’est vraiment appréciable. J’ai adoré interprété ce personnage. Chloé n’est pas la femme flic que l’on a l’habitude de voir. Elle a un côté étrange, presque lynchien. Le téléspectateur est en avance sur elle. C’est un peu un Colombo au féminin !

Le parallèle entre Paul et Chloé est intriguant. On sent qu’ils sont, d’une certaine façon,  un peu pareil même s’il est passé du côté du mal et qu’elle a choisi le bien. C’est une série très moderne autant dans les personnages que dans le style. C’est très addictif. J’espère que le public va apprécier. C’était vraiment une belle expérience. Si l’on me propose à nouveau un projet aussi fort, je n’hésiterai plus à faire de la télévision.

Quelle est votre actualité ?

Après cette année sur les plateaux, je me suis surtout concentrée sur mes projets musicaux. J’ai monté un groupe avec Anton Newcombe et Les Limiñanas qui s’appelle L’épée. Nous avons sorti un album et nous allons partir en tournée. Je suis aussi en tournée avec Dani pour une lecture musicale. Au cinéma, j’ai tourné avec Willem Dafoe dans At Eternity’s Gate sur la vie de Van Gogh.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici