Emmanuelle Praet rompt le silence : «Je ne comprends pas ce que j’ai dit de mal»
Au lendemain de son éviction de RTL-TVI, la chroniqueuse répond aux critiques et justifie ses dires.
Mardi soir, la direction de RTL-TVI a tranché : elle se sépare définitivement d’Emmanuelle Praet, deux jours après son dérapage sur le plateau de «C’est pas tous les jours dimanche» face aux gilets jaunes.
Dans la foulée, l’ex-journaliste a voulu s’expliquer dans les colonnes de La Dernière Heure, le quotidien pour lequel elle a travaillé pendant douze ans avant de débarquer en télé. Et elle est catégorique : elle ne regrette aucun de ses propos.
«Je n’ai pas incité à un vote», assure-t-elle . «J’ai invité les gens à réfléchir avant de voter, c’est totalement différent. Beaucoup votent par automatisme. Cela m’est complètement égal pour qui chacun vote. J’ai simplement invité à la réflexion intellectuelle. Je ne comprends pas ce que j’ai dit de mal mais c’est le libre choix de mon employeur de l’interpréter autrement.»
Et elle en profite pour envoyer des piques à son désormais ex-employeur : «Je ne considère pas qu’il est question ici d’un débat sur la liberté de la presse mais bien sur la liberté d’expression. Et je remercie toutes les personnes qui saluent cette liberté qui n’est manifestement pas chère à RTL puisqu’ils estiment que j’ai franchi la ligne rouge.»
Toutefois, elle concède qu’elle se sentait de plus en plus mal à l’aise sur la chaîne privée : «Ils m’ont utilisée telle une marionnette et n’ont plus voulu que je sorte de ce rôle. (…) Le dimanche, je craignais toujours d’avoir dit quelque chose de mal et qu’on me tombe dessus. On me donnait de moins en moins la parole. Cela devenait inaudible pour moi. Mais je n’avais pas le choix. Je suis une femme seule avec deux enfants.»
Découvrez sa réaction en intégralité en vidéo :
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