Après le succès de la série «Revenge», l’actrice change de registre ! Emily VanCamp (34 ans) incarne une infirmière dans «The Resident», dont la 1re saison s’achève ce mercredi à 21h05 sur TF1.
En exclusivité, elle se confie à Télépro.
Pourquoi avoir souhaité tourner dans «The Resident» ?
Après «Revenge», j’ai dû faire une pause. J’ai lu des scénarios de pilotes de séries dont je n’étais pas satisfaite. Pour «The Resident», ce fut le contraire. J’ai adoré le pilote ! J’ai su que j’allais me sentir bien dans ce feuilleton. Ce n’est pas facile de trouver le projet qui vous convient !
Aujourd’hui, les actrices ont-elles une plus grande liberté à Hollywood ?
Des progrès ont eu lieu ces dernières années, mais il reste beaucoup de travail. Je crois que les femmes ont des possibilités de choix plus vastes, mais on ne peut pas dire qu’elles puissent accéder à tout ce qu’elles souhaitent ou avoir une carrière très variée. C’est sans doute pour ça que de plus en plus de femmes se mettent à l’écriture, à la production et à la réalisation. Elles ont le sentiment que tout n’a pas encore été fait pour améliorer les conditions des actrices.
En quoi «The Resident» se distingue-t-elle des autres séries médicales ?
C’est une série médicale plus humaine. Les personnages sont vraiment intéressants et leurs traits de caractère sont plus approfondis. Mon personnage est d’ailleurs inspiré par une véritable infirmière, extrêmement qualifiée. Ce rôle me change totalement de «Revenge».
Auriez-vous pu devenir infirmière ?
Je ne sais pas si j’aurais eu le courage de prendre autant de risques, d’avoir une telle dévotion pour les autres. C’est une profession qui ne vous touche pas par hasard. Je crois que vous devez avoir dès le départ une sorte d’âme charitable qui vous pousse à vouloir faire du bien autour de vous. Et surtout, d’être prête à faire passer les autres avant ! Ce n’est pas quelque chose d’évident, croyez-moi.
Vous vous sentez vraiment proche du corps médical…
Plus que jamais ! J’ai beaucoup d’admiration pour les professions médicales et plus particulièrement pour les infirmières. Elles sont totalement sous-évaluées et sous-payées !
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 14/5/2020