Elodie de Sélys : «La radio en direct est un de mes fantasmes !»

Elodie de Sélys : «La radio en direct est un de mes fantasmes !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

L’animatrice revient en radio sur La 1ère dans «Le Mug», un concentré de pop-culture, le matin juste après la matinale d’info.

Une rentrée plutôt chargée, pour Elodie de Sélys. En plus de «Retour aux sources» qui débarque sur La Trois (une des conséquences de la segmentation des publics), la journaliste aura dès ce lundi 2 septembre sa propre émission, tous les matins de 9h à 10h, «Le Mug». En duo avec Xavier Vanbuggenhout, ils vont décrypter les phénomènes médiatiques.

Qu’allez-vous faire dans «Le Mug» ?

Quelque chose de nouveau pour moi, c’est-à-dire de la radio en direct, tous les matins. C’est un vieux fantasme que je vais pouvoir assouvir sous vos oreilles ébahies… (rire) Je ne serai pas seule, mais avec Xavier Vanbuggenhout, pour présenter un nouveau magazine sur la culture populaire et les médias. Ces discussions qui peuvent nous animer autour d’un café, à la cafétéria du boulot. On reviendra sur les sorties musicales, les livres, le cinéma. Et sur tout ce que ça dit de notre société, pour le côté décryptage.

Vous pourrez même venir en jogging…

Ah non… La radio est filmée maintenant. Tout ce que je vais faire, on va le voir. Ça ne passera pas forcément en télé mais on pourra le retrouver sur Auvio. C’est franchement dommage, j’ai loupé cette période bénie où on pouvait venir travailler en training ! Peut-être que pour le bas, je me laisserai plus aller… (rires)

«Retour aux sources» change de case et de chaîne. Comment vous le prenez ?

Au début, il y avait un petit questionnement… Et puis est-ce que le public allait nous suivre de La Une à La Trois ? Quand je vois la nouvelle structure de la grille de La Trois, le démarche et la politique autour des publics, j’y crois.

Et au niveau éditorial ?

Non, on garde notre ligne qui est depuis le départ de proposer des sujets très variés. On va faire plus de sujets thématiques liés à des périodes historiques, et chaque fois les revisiter avec des angles originaux. On ne prend que des documentaires qui nous parlent ou des sujets rarement traités mais qui donnent envie d’attendre. On aura toujours des invités en plateau pour en parler.

Vous êtes la nouvelle «Madame Culture» de la RTBF ?

C’est une appelation qui est dépassée maintenant. Je suis juste Madame Deceuninck…

Entretien : Pierre Bertinchamps

Il y a du stress à quelques heures du direct ?

Complètement ! Mais aussi pas mal d’excitation.

Vous avez demandé des conseils ?

Je n’ai pas eu un vrai coaching, mais je grappille çà et là. J’ai posé des questions à plein de gens, et je pense que je les ai un peu saoulés, ces derniers jours. (rires)

C’est si différent de la télé ?

Ça reste la même démarche journalistique, c’est donc un métier que je pratique depuis longtemps. C’est plutôt au niveau des réflexes, avec une gestuelle différente. Par exemple pour parler à une équipe technique, et surtout ne pas oublier que les gens ne voient pas, et il faut donc rappeler plusieurs fois le nom de l’invité. Toutes ces petites choses futiles mais importante en radio, et qui doivent rentrer dans mon mécanisme qui était jusqu’ici à m’adresser à une boîte noire. Je ne suis pas mécontente de parler à des personnes sans me soucier de regarder la bonne caméra, etc…

Vous pourrez même venir en jogging…

Ah non… La radio est filmée maintenant. Tout ce que je vais faire, on va le voir. Ça ne passera pas forcément en télé mais on pourra le retrouver sur Auvio. C’est franchement dommage, j’ai loupé cette période bénie où on pouvait venir travailler en training ! Peut-être que pour le bas, je me laisserai plus aller… (rires)

«Retour aux sources» change de case et de chaîne. Comment vous le prenez ?

Au début, il y avait un petit questionnement… Et puis est-ce que le public allait nous suivre de La Une à La Trois ? Quand je vois la nouvelle structure de la grille de La Trois, le démarche et la politique autour des publics, j’y crois.

Et au niveau éditorial ?

Non, on garde notre ligne qui est depuis le départ de proposer des sujets très variés. On va faire plus de sujets thématiques liés à des périodes historiques, et chaque fois les revisiter avec des angles originaux. On ne prend que des documentaires qui nous parlent ou des sujets rarement traités mais qui donnent envie d’attendre. On aura toujours des invités en plateau pour en parler.

Vous êtes la nouvelle «Madame Culture» de la RTBF ?

C’est une appelation qui est dépassée maintenant. Je suis juste Madame Deceuninck…

Entretien : Pierre Bertinchamps

Qu’est-ce qui sera différent d’«Entrez sans frapper» ? Jérome Colin fera de la culture plus pointue ?

Non pas du tout. Mais c’est la question que tout le monde se pose. «Entrez sans frapper», ce sera la culture plus approfondie, tout en recevant de grands artistes, mais l’équipe de Jérôme va plutôt faire une analyse d’un album, un bouquin, un film,… Nous, on sera plus dans le décryptage du phénomène. Mais on pourra parler de la même chose, sous un autre regard.

Vous parlez de fantasme, mais vous avez déjà fait de la radio…

Oui, en tant que chroniqueuse surtout. Il y avait «Des vies», il y a un an, mais là, c’était plutôt une émission «façon télé» qui passait à la radio. Et ce n’était pas non plus en direct.

Il y a du stress à quelques heures du direct ?

Complètement ! Mais aussi pas mal d’excitation.

Vous avez demandé des conseils ?

Je n’ai pas eu un vrai coaching, mais je grappille çà et là. J’ai posé des questions à plein de gens, et je pense que je les ai un peu saoulés, ces derniers jours. (rires)

C’est si différent de la télé ?

Ça reste la même démarche journalistique, c’est donc un métier que je pratique depuis longtemps. C’est plutôt au niveau des réflexes, avec une gestuelle différente. Par exemple pour parler à une équipe technique, et surtout ne pas oublier que les gens ne voient pas, et il faut donc rappeler plusieurs fois le nom de l’invité. Toutes ces petites choses futiles mais importante en radio, et qui doivent rentrer dans mon mécanisme qui était jusqu’ici à m’adresser à une boîte noire. Je ne suis pas mécontente de parler à des personnes sans me soucier de regarder la bonne caméra, etc…

Vous pourrez même venir en jogging…

Ah non… La radio est filmée maintenant. Tout ce que je vais faire, on va le voir. Ça ne passera pas forcément en télé mais on pourra le retrouver sur Auvio. C’est franchement dommage, j’ai loupé cette période bénie où on pouvait venir travailler en training ! Peut-être que pour le bas, je me laisserai plus aller… (rires)

«Retour aux sources» change de case et de chaîne. Comment vous le prenez ?

Au début, il y avait un petit questionnement… Et puis est-ce que le public allait nous suivre de La Une à La Trois ? Quand je vois la nouvelle structure de la grille de La Trois, le démarche et la politique autour des publics, j’y crois.

Et au niveau éditorial ?

Non, on garde notre ligne qui est depuis le départ de proposer des sujets très variés. On va faire plus de sujets thématiques liés à des périodes historiques, et chaque fois les revisiter avec des angles originaux. On ne prend que des documentaires qui nous parlent ou des sujets rarement traités mais qui donnent envie d’attendre. On aura toujours des invités en plateau pour en parler.

Vous êtes la nouvelle «Madame Culture» de la RTBF ?

C’est une appelation qui est dépassée maintenant. Je suis juste Madame Deceuninck…

Entretien : Pierre Bertinchamps

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