Ce lundi à 20h35 avec «2022 en mieux», les présentateurs vont reparcourir l’année écoulée dans la bonne humeur, avec la complicité du duo impertinent, Jean-Luc Fonck et Jérôme de Warzée.
Que du positif ! C’est le mot d’ordre de «2022 en mieux» la rétrospective de La Trois lundi soir, présentée par Élodie de Sélys et Walid. En clôture d’une année que l’on préférerait oublier pour nombre d’aspects, le duo reçoit des invités de tous horizons pour parler des bons moments écoulés. Le regard humoristique grinçant est apporté, depuis le balcon, par Jérôme de Warzée et Jean-Luc Fonck en vrais papys du «Muppet Show» !
Cette rétro est titrée «2022 en mieux» Quel sera ce mieux ?
Walid : Deux animateurs ! (Rires) Plus sérieusement, tout ce qui se fait de bien en Belgique… Car, on a pas mal rayonné cette année. Le parti pris est de se poser, prendre du recul, se nourrir du positif et construire des choses intéressantes pour l’avenir. On va voir le monde avec des lunettes roses pour se faire du bien au moral.
Élodie de Sélys : Bien sûr, nous ne voulons rien nier et nous ne vivons pas dans un monde parallèle, mais on laisse les images de la «grande info» aux JT pour en retirer ce qu’il y a eu de bien.
Élodie sera-t-elle la conscience journalistique et vous, Walid, la touche d’humour ?
Walid : Si j’étais drôle, ça se saurait ! (Rires) Je n’ai pas l’étiquette d’humoriste, mais j’aime rire. Les vrais humoristes de l’émission seront Jérôme de Warzée et Jean-Luc Fonck. Ils seront les révélateurs de cette Belgique absurde et décalée que l’on aime.
Élodie de Sélys : Je ne crois pas qu’on nous a assigné des rôles, au départ. C’est davantage une question de public car La Trois et La Première en radio ont des cibles similaires. Et puis nous n’avons jamais travaillé ensemble…
Walid : En tout cas, le duo a fonctionné, on se parle encore après l’enregistrement de l’émission ! (Sourire)
Quel évènement positif de 2022 retenez-vous ?
Élodie de Sélys : Je n’ai pas la mémoire longue, je vais aller dans quelque chose d’encore proche, c’est-à-dire la Coupe du Monde de foot. C’est un beau cas de figure. Au départ, tout le monde disait que ce serait un enfer et, finalement, il y a eu de belles choses comme les joueurs iraniens qui ont pris des risques face au pouvoir en place dans leur pays. J’ai aussi l’image de cet enfant croate qui vient consoler Neymar alors que le Brésil vient de se faire éliminer par la Croatie. Ça m’émeut beaucoup de voir des gens qui fraternisent. Le sport, c’est aussi de l’humain, et ça fédère les gens.
Walid : Le message de Lukas Dhondt à sa maman, lorsqu’il a été récompensé à Cannes pour le film «Close». Les frères Dardenne récompensés également. C’est la culture belge qui rayonne partout…
Comment voyez-vous 2023 ?
Walid : Si on s’en tient à notre quotidien, ça risque d’être une année pourrie ! Alors il faut se construire des petits bonheurs, ces instants qui feront du bien. À nous d’en faire une belle année. Grâce à «2022 en mieux», on se rend compte que ce qui serait sympa, c’est de proposer un JT avec rien que des bonnes nouvelles. Ça changerait notre manière de voir le monde. Ne montrer que des choses sympas, c’est un bon terreau pour un avenir moins morose.
Cet article est paru dans le Télépro du 22/12/2022
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