Élie Semoun : «Mes belges amours…»

Même quand il s’engage pour une grande cause, l’humoriste (57 ans) reste facétieux ! © RTBF/Jean-Michel Clajot
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

L’humoriste, qui n’hésite pas à s’investir dans diverses causes, est le parrain de CAP48 chez nous… où vit aussi sa compagne Anaïs !

Entre Élie Semoun et la Belgique, c’est une vraie histoire d’amour ! Il est à Bruxelles depuis plusieurs semaines pour tourner le tome 3 de «Ducobu». Et il est amoureux d’Anaïs, une Belge dont nous ne saurons rien de plus…

C’est donc tout naturellement que l’humoriste a répondu à l’appel de la RTBF pour être le parrain de la soirée de clôture de CAP48 ce dimanche (La Une, 20.20). Pour y faire quoi ? Semoun esquive avec humour : «On en reparle le soir de l’émission ? Je n’en sais trop rien… Mettre de la bonne humeur et être politiquement incorrect !».

Impros et rires seront donc les maîtres-mots de la soirée. Anne-Laure Macq et Jean-Louis Lahaye risquent d’en voir de toutes les couleurs…

Comment avez-vous accueilli cette proposition ?

Je suis en Belgique en ce moment pour le film «Ducobu Président», et j’avais un jour de libre. Le tournage s’achève le 15 octobre. Le 16, je reste en Belgique pour mon anniversaire (ndlr : il fêtera ses 57 ans) et plutôt que de rentrer en France le lendemain, je prolongerai d’un jour pour CAP48. Ça tombait très bien… Ensuite, je partirai en Bretagne reprendre la tournée du spectacle «Élie Semoun et ses monstres». Sur le terrain des inondations

On vous a vu à Liège, auprès des sinistrés. Est-ce important de donner de votre personne par solidarité ?

Bien sûr ! En toute modestie, je n’ai pas fait grand-chose après les inondations : j’ai déplacé des boîtes et montré ma tête. En fait, les gens étaient surpris de me voir, et plutôt ravis… C’est le principe de la soirée CAP48 : faire des appels aux dons est une manière de montrer sa solidarité. Comme lorsque j’ai médiatisé la maladie d’Alzheimer avec le documentaire sur mon père. En plus, CAP48 prône la tolérance, et ça aussi c’est important !

Ce documentaire sur votre papa a-t-il changé votre image aux yeux du public ?

Peut-être… Mais je ne pense pas en termes d’image. J’agis en fonction de ce qui est bon pour les autres et pour moi. Il n’y a pas de calcul. Quand j’ai décidé de faire ce film, je pensais n’avoir que des critiques car l’exercice était impudique. J’ai suivi mon instinct et mon cœur, je n’ai pas tenu compte des réactions des autres.

Votre tournée actuelle passera par chez nous en janvier. Avez-vous modifié le spectacle pendant la pandémie ?

Non, c’est celui que j’ai dû arrêter à cause du covid. C’est donc un spectacle très jeune, qui n’a pas eu le temps de mûrir. Avec le temps, je vais peut-être y apporter un peu de neuf, mais je ne fais pas de stand-up, je tiens des rôles, c’est difficile de les faire évoluer. Or voilà près de deux ans que je ne les ai plus joués ! Ce sont les trous de mémoire qui m’angoissent… 

Cet article est paru dans le Télépro du 14/10/2021

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