Élections 2019 : la RTBF dévoile son dispositif pour la campagne qui s’ouvre
Dans le cadre des élections fédérales, régionales et européennes de mai 2019, la RTBF mettra en place, pour sa couverture, une approche à 360° qui répondra aux attentes de tous les publics.
Quarante-cinq projets seront mis en oeuvre à destination de quatre groupes cibles (transgénérationnel-généraliste, affinitaire, jeunes adultes et nouvelles générations) sur trois phases, sous l’ombrelle commune «Ma voix, Mon choix», explique Thomas Gadisseux, responsable éditorial à la rédaction politique.
Le dispositif électoral, qui mobilisera 200 personnes au sein du service public, sera activé en trois vagues au lendemain des vacances de carnaval.
Dans un premier temps, la RTBF axera sa couverture autour des enjeux des élections et s’intéressera donc aux préoccupations des citoyens. « Ce n’est pas aux partis de donner le la. Il leur revient de répondre aux thématiques et problématiques qui touchent les gens », note Thomas Gadisseux.
Par la suite, dès le 1er avril, le service public passera à l’analyse des programmes des partis et regardera la manière dont ils se positionneront face à ces enjeux, avant de s’attacher aux candidats en tant que tels dès le 6 mai.
Pour ces élections, la RTBF se tournera résolument vers le digital et dédiera un budget plus important qu’auparavant aux nouveaux médias. « On fera moins en télé pour faire autre chose. Le public nous attend sur d’autres plateformes et d’autres défis », relève Thomas Gadisseux.
En fonction des divers canaux d’information (tv, radio, web, réseaux sociaux), la RTBF proposera des produits journalistiques en adéquation avec les modes de consommation des publics visés et accordera une attention particulière aux nouvelles générations, en particulier aux primo-votants.
Le rendez-vous d’information «Vews» (La Deux à 22h30) leur proposera ainsi notamment des capsules qui décortiqueront les grands enjeux du scrutin ainsi que des portraits de candidats atypiques.
Le van de « Tarmac » (destiné à la culture urbaine) ira quant à lui à la rencontre des jeunes en Wallonie et à Bruxelles. « La jeune génération a montré dernièrement qu’elle pouvait se mobiliser sur certaines thématiques et se réapproprier une partie du débat politique », d’où l’importance de leur consacrer des contenus spécifiques, explique encore Thomas Gadisseux.
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