Du sang dans les voiles

Qui veut endeuiller le Vendée Globe ? Marie-Josée Croze et Tom Leeb enquêtent. © RTBF

Ancré dans le contexte de la célèbre course à la voile du Vendée Globe, le téléfilm «Le Vent des Sables» (ce dimanche à 20h50 sur La Une) lance les téléspectateurs sur la piste d’un tueur, à quelques jours du départ.

Sables-d’Olonne, novembre 2024. Alors que les navigateurs en lice pour le Vendée Globe s’apprêtent à mettre les voiles, le meurtre d’une figure locale perturbe les préparatifs. La victime était le sponsor de Yannick Berthomé (Alexandre Brasseur), l’enfant du pays, grand favori de cette course en solitaire autour du monde… Les lieutenants Judith Kamara (Marie-Josée Croze) et Olivier Finet (Tom Leeb) sont dépêchés sur place depuis le SRPJ d’Angers pour enquêter. Rapidement un deuxième cadavre est retrouvé en mer… Si Olivier, sujet à de gênantes phobies, doit s’adapter à cet univers marin, ce n’est pas le cas de Judith. Originaire des Sables, elle s’y sent comme un poisson dans l’eau et en connaît tous les rouages. Mais, très vite, son passé va la rattraper…

Enfant du pays

Le casting de ce téléfilm inédit est plutôt relevé : Alexandre Brasseur, Tom Leeb et Marie-Josée Croze ont ainsi été dirigés par le réalisateur Stéphane Kappes («Meurtres à Pont-Aven»), sur un scénario coécrit par Lionel Pasquier («Cassandre», «Meurtres à Collioure»…). Et cela tombait sous le sens, puisque le scénariste français a vécu une partie de son adolescence aux Sables-d’Olonne… Il a donc puisé dans ses souvenirs pour écrire l’histoire du téléfilm en compagnie de Frédéric Faurt (auteur de plusieurs «Crime à…»).

«D’habitude, quand on écrit un scénario, on ne connaît pas forcément la ville, on peut y faire des courts séjours. Là, c’était très simple, comme on l’imagine. J’ai pu donner des indications assez précises sur des lieux que je connaissais, et le réalisateur en a fait ce qu’il voulait ensuite», a confié Lionel Pasquier à Ouest France. «Pour l’écriture, on s’est un peu renseignés au préalable, sans entrer forcément dans les détails techniques. J’ai rencontré Philippe Vallée (ancien skipper, qui a été consultant sur plusieurs films tournés aux Sables-d’Olonne, ndlr) qui m’a donné des indications sur ce qu’on pouvait dire ou non. La difficulté, c’était surtout de pouvoir développer une intrigue sans entacher l’image du Vendée Globe», poursuit le scénariste.

Vers une suite

Côté tournage, celui-ci s’est déroulé du 2 au 27 octobre 2023 aux Sables-d’Olonne, avec l’autorisation du Vendée Globe pour l’utilisation de la marque. Et les producteurs ont pu bénéficier d’un vrai bateau de course, La Mie Câline, prêté par les sponsors du skipper français Arnaud Boissières ! Pour l’anecdote, ce téléfilm devait à l’origine entrer dans la collection «Meurtres à…», que connaissent bien réalisateur et scénariste. Mais un détail a tout changé : la volonté de lui donner une suite, ce que les «Meurtres à…» ne permettent pas. La course n’est donc pas terminée !

Cet article est paru dans le Télépro du 15/2/2024

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