«Drôle de père» : une histoire belge émouvante
Ce jeudi à 21h20, La Trois diffuse un film inédit 100 % belge, produit par les frères Dardenne, avec Amélie Van Elmbt derrière la caméra. À travers le jeu de sa propre fille et celui du «drôle de père» Thomas Blanchard, la jeune réalisatrice filme le retour d’un papa déterminé à assumer tant bien que mal son rôle.
Étudiante en cinéma à l’IAD et d’origine namuroise, Amélie Van Elmbt a 21 ans lorsqu’elle rencontre Jacques Doillon, 63 ans alors, à l’occasion d’un dîner. Il lui propose de s’occuper du casting de sa nouvelle réalisation à Paris. «Il m’a donné plus de liberté avec une grande exigence en retour. J’ai pu l’observer sur le tournage. Le voir travailler m’a libérée. C’est grâce à lui que j’ai pris confiance en moi.»
Amélie lui confie plus tard le rôle de l’écrivain-pygmalion dans «La Tête la première», couronné en 2013 du prix de la Meilleure jeune cinéaste au Festival du premier film de New York. De leur amour est née entre-temps une petite fille, Lina. Depuis le couple s’est séparé. «Puisque son papa vit en France, je l’élève plutôt seule. Comme je suis tout le temps avec elle, j’aime bien observer comment cela se passe quand quelqu’un entre dans notre sphère. J’ai eu envie d’écrire sur ça.»
En 2017, les frères Dardenne produisent son deuxième long métrage, «Drôle de père», dans lequel Lina Doillon (6 ans) est devenue Elsa. Dans ce film, Amélie Van Elmbt confirme toute sa sensibilité et son originalité. Elle y raconte la difficulté et la complexité d’être parent.
Article paru dans Télépro du 16/04/2020
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