Après l’échec du Mondial au Qatar, les Diables entament, en Suède, les qualifications pour l’Euro 2024 avec un nouveau sélectionneur : Domenico Tedesco.
On les a quittés sur une grosse déception : en décembre, les Diables Rouges n’ont pas passé la phase de groupes lors de la Coupe du Monde au Qatar. Un échec qui n’est pas resté sans conséquence. Dès le lendemain, le sélectionneur Roberto Martínez, en poste depuis 2016, annonçait sa démission.
Quelques jours plus tard, c’était au tour du capitaine Eden Hazard d’annoncer sa retraite internationale. Un exemple imité récemment par le défenseur Toby Alderweireld.
La première tâche de la Fédération était claire : trouver un remplaçant à Martínez qui cumulait les postes de directeur technique et de sélectionneur. Le verdict est tombé début février. Au poste de DT, les dirigeants ont opté pour un nom connu du microcosme footballistique belge : Franky Vercauteren, ex-Diable et ex-sélectionneur intérimaire. Une logique qu’ils n’ont pas suivie pour le sélectionneur en optant pour le surprenant Domenico Tedesco. Si son nom n’était pas familier, l’homme ne sort pas de nulle part.
À 37 ans, l’Allemand d’origine italienne (son nom signifie d’ailleurs… Allemand en italien) n’a pas de carrière de joueur pro à faire valoir, mais il dispose, pour son âge, d’une certaine expérience du petit banc. Après des débuts en D2 allemande, il a pris les rênes de Schalke 04 avec lequel il a été vice-champion d’Allemagne.
Remercié après un peu plus d’an et demi, il a alors mis le cap sur la Russie et le Spartak Moscou. À nouveau vice-champion, l’Allemand y est aussi resté un an et demi avant de retrouver son pays pour raisons familiales.
Enfin, sa dernière expérience au RB Leipzig lui a permis d’écrire une première ligne à son palmarès en remportant la Coupe d’Allemagne. Féru de datas, le diplômé en génie industriel et en gestion de l’innovation a la réputation de s’adapter au «matériel-joueur» dont il dispose. Une qualité nécessaire pour aborder les chantiers en cours chez les Diables, à commencer par la défense.
Déjà aperçu plusieurs fois dans les stades du Royaume, Tedesco ne devrait pas opter pour la politique de la table rase, lui qui a affirmé ne pas tenir compte de l’âge de ses joueurs. Apportera-t-il un nouveau souffle aux Diables ? À voir ce vendredi en Suède.
Cet article est paru dans le Télépro du 16/3/2023
