Un film à découvrir ce lundi à 20h20 sur La Une.
Écrivain reconnu, François mène une vie parfaite : une épouse chirurgienne, un cercle d’amis de haut rang, un manoir parisien. Et surtout, une entrée imminente à l’Académie française. Mais François souffre de terribles maux de dos.
Lorsqu’il rencontre Martha, avec sa douce folie et ses mains guérisseuses, sa vision du monde change. Entre ces deux personnages que tout oppose, se tisse une amitié étonnante…
Une comédie d’Isabelle Mergault (2023). Avec Lambert Wilson, Josiane Balasko et Sylvie Testud.
Lambert Wilson, qu’est-ce qui vous a séduit dans le scénario ?
Cela fait un moment que je tourne autour d’un sujet qui doit me fasciner, peut-être comme une quête personnelle : la notion du changement de vie, de l’influence d’un être sur un autre qui peut faire basculer l’existence. Ici, j’ai aimé l’idée que ce personnage masculin aigri et malheureux puisse renaître à lui-même au contact de son opposée culturelle et sociale. Le binôme avec Josiane était aussi très attirant.
Le problème lombaire de François est très douloureux. D’où avez-vous imaginé qu’il venait ?
Plein le dos, donc mal au dos ? Je pense que cet homme n’a jamais su se poser la question de son bonheur. Depuis son enfance, par convention, il accepte des habitudes et des êtres qui ne lui apportent aucun bonheur. Ce monde, il le fuit en permanence dans l’écriture, sans s’interroger. C’est pour cette raison que son corps lui crie : «Tu fais fausse route, j’en ai assez… »
Cet article est paru dans le Télépro du 3/4/2025
