Dès ce mardi, les télés et radios sont en période électorale
Ce mardi 26 février sonne le commencement de la période électorale pour les médias audiovisuels de la Fédération Wallonie-Bruxelles, annonce le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Pendant trois mois, chaque éditeur devra respecter des obligations spécifiques pour la couverture médiatique de la campagne électorale, et ce jusqu’au triple scrutin -régional, fédéral et européen- du 26 mai.
Concrètement, les radios et chaines de télévisions (y compris sur Internet) souhaitant couvrir les élections ont dû élaborer un dispositif électoral et souscrire à l’adhésion d’une dizaine de principes.
Comparé au dernier règlement émis, quatre obligations vont être renforcées : la visibilité des « petites listes » et leur accès aux débats, la représentation équilibrée femmes-hommes, l’accessibilité des programmes aux personnes en situation de déficience sensorielle, et la production des contenus audiovisuels diffusés sur les réseaux sociaux.
Il y a encore des efforts à fournir sur ces points. À la suite du dernier scrutin d’octobre 2018, le CSA a, en effet, tiré un bilan globalement positif concernant la visibilité des « petites listes » mais précise qu’il faut réaliser un effort supplémentaire pour l’intégration systématique des plus petits partis dans la programmation des éditeurs.
Quant à l’accessibilité, « un dispositif spécifique doit être élaboré par les éditeurs pour rendre une partie de leurs programmes accessibles aux personnes avec des déficiences sensorielles », souligne le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Quasiment rien n’a été mis en place lors des dernières élections, même si les médias locaux ont tiré leur épingle du jeu. C’est pourquoi le CSA recommande aux télévisions, par exemple, de s’adresser davantage aux personnes sourdes et malentendantes par le biais du sous-titrage et de la traduction en langue des signes.
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