Des agressions à la piqûre dans le public de «La Chanson de l’année» (TF1), un homme inculpé

Nikos Aliagas animait «La Chanson de l'année» samedi sur TF1 © Isopix

Un homme a été inculpé dans le Sud de la France dans le cadre d’une enquête sur des piqûres dont auraient été victimes des spectateurs qui assistaient vendredi soir sur une plage à l’enregistrement d’une émission télévisée (diffusée samedi sur TF1), a annoncé dimanche la justice française.

De mystérieuses piqûres à la seringue se sont multipliés en France ces derniers temps, principalement dans des boîtes de nuit, au point que le parquet de Toulon avait mis en place il y a un mois un protocole spécifique avec la police et la gendarmerie pour ce type d’agressions. Il prévoit un examen médico-légal des victimes, des analyses et des prélèvements.

Le suspect âgé de 20 ans, résidant à Toulon (Sud de la France), a été mis en examen (inculpé) dimanche dans le cadre d’une information judiciaire ouverte notamment pour « violences aggravées par arme (la seringue) et par la préméditation ». Il a été placé en détention provisoire, a indiqué le procureur de Toulon, Samuel Finielz.

Une vingtaine de spectateurs qui assistaient dans la nuit de vendredi à samedi à l’enregistrement de l’émission de TF1 « La chanson de l’année », sur les plages du Mourillon à Toulon, ont déclaré à la police avoir été victimes de piqûres lors du concert. « Plusieurs plaintes ont déjà été déposées et d’autres ne sont pas encore été formalisées », a précisé le procureur.

L’une des victimes, une agente de sûreté qui travaillait sur le site, a été hospitalisée. « Elle a été victime d’un malaise mais nous n’avons pas pu encore déterminer si ce malaise était lié à une substance nuisible introduite dans la seringue où à la situation de stress qu’elle venait de connaître », a précisé le magistrat.

Ces événements ont entraîné des mouvements de foule sur la plage et l’intervention des forces de l’ordre. Des policiers ont repéré le principal suspect et l’ont arrêté avec une seconde personne, qui a été libérée ensuite, aucune charge ne pouvant être retenue à son encontre.

L’homme inculpé a été identifié par deux jeunes femmes qui ont expliqué l’avoir vu avec une seringue et avoir réussi à l’empêcher de les piquer. Elles ont également affirmé avoir été victimes de violences de sa part. « L’homme conteste entièrement les faits mais, au vu des dépositions des victimes, le parquet a estimé qu’il existait des charges suffisantes », a indiqué le procureur.

Dimanche, sept examens médicaux avaient déjà été réalisés dont les résultats devraient être connus la semaine prochaine.

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