Après la disparition du célèbre résistant français, la chaîne a modifié son prime time.
Daniel Cordier, l’avant-dernier Compagnon de la Libération et ancien secrétaire de Jean Moulin, est décédé à l’âge de 100 ans, a-t-on appris vendredi.
Né le 10 août 1920, le Bordelais Daniel Cordier, militant maurrassien et monarchiste, rallie la France Libre fin juin 1940 à Londres. « Je suis le fils de la guerre de 1914. Mon enfance, ce sont les monuments aux morts, les mutilés, etc. Alors, en 1940, quand la France a perdu la guerre qu’elle avait gagnée vingt ans plus tôt, ça a été pour moi insupportable », confiait-il il y a quelques années.
À l’été 1941, il est nommé au service « Action » du Bureau central de Renseignements et d’Action (BCRA), les services secrets des Forces françaises libres (FFL). Parachuté en France en 1942, il est embauché comme secrétaire par Jean Moulin à Lyon et reste au service de cette figure de la Résistance jusqu’à l’arrestation de ce dernier en juin 1943. Pourchassé par la Gestapo, il retourne en Angleterre et continue de travailler pour le BCRA.
Marchand de tableaux d’art contemporain et galeriste réputé après la guerre, il a donné des centaines d’œuvres au Musée Georges-Pompidou. En 1983, il a publié une colossale biographie de Jean Moulin.
Dimanche soir, France 5 lui a déjà rendu un premier hommage avec la diffusion du documentaire « Daniel Cordier, la résistance comme un roman ». Ce lundi à 20h50, la chaîne honore de nouveau sa mémoire avec le téléfilm en deux parties « Alias Caracalla, au cœur de la résistance », qui revient sur son parcours durant la Seconde Guerre.
En conséquence, le film «Tous les matins du monde» initialement prévu à cet horaire, passe à la trappe. Le film suivant, «Le Gouffre aux chimères», est quant à lui reculé de dix minutes, et démarrera à 0.00.
Découvrez nos grilles de programmes mises à jour
