«Depardieu, l’homme sans limites» : portrait d’un monstre sacré

Gérard Depardieu en 1980 sur le tournage de «Je vous aime» © Isopix

Ce lundi à 22h10, La Une consacre un documentaire au comédien français.

L’acteur aux deux cents films, célèbre pour ses engouements soudains et excessifs, fascine autant qu’il irrite. Le journaliste Fabrice Babin dresse le portrait sensible et sans concession de ce monstre sacré de 72 ans qui a suscité la polémique en choisissant la Russie comme nouvelle patrie. Là-bas, il prête son image à des produits alimentaires et tutoie Vladimir Poutine. Il ira jusqu’à emménager à Saransk, en Mordovie, à 650 km de Moscou, et à faucher les blés en Biélorussie.

«Il est fasciné par la puissance», témoigne un ami d’enfance. «Après, on peut juger cela moralement, mais Gérard a peu de rapport avec la morale, il est au-delà !»

À Châteauroux, Depardieu a grandi sans aucun interdit, avec ses cinq frères et sœurs. «Il y avait de l’amour, mais on ne se parlait que par onomatopées», se souvient son frère aîné. «Nous étions plus dans la rue qu’à la maison.»

Gérard Depardieu a quitté l’école à 13 ans. Il rêvait de voyages et de mer. «Il a été un grand voyou avec de la cervelle», sourit son frère.

Aujourd’hui, il est à l’affiche de «Robuste», présenté au Festival de Cannes. Le comédien y incarne une star fatiguée et incontrôlable devant la caméra de la jeune Constance Meyer. Demandée partout, cette star, prénommée Georges, ne veut plus aller nulle part… 

Cet article est paru dans le Télépro du 22/7/2021

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