Delphine Simon : «Je n’oublierai jamais ces cinq jours en mer» (interview)

Delphine Simon : «Je n'oublierai jamais ces cinq jours en mer» (interview)
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Dans le cadre de Cap48, La Une diffuse ce mercredi à 21h50, le documentaire qui retrace l’épopée d’une équipe de la RTBF, accompagnée d’une jeune malvoyante, sur la Fastnet Race. La journaliste Delphine Simon était du voyage.

C’est une aventure extraordinaire qu’ont vécu Eléonor Sana, une jeune skieuse paralympique malvoyante, les journalistes Delphine Simon et Tanguy Dumortier, Christophe Zenko caméraman et réalisateur, mais également Jonas Gerckens, un skipper professionnel, et Denis van Weyenbergh, co-skipper. Ils ont voulu relever un défi un peu fou : affronter la mer ensemble (sur la Fastnet Race) pour soutenir Cap48 et contribuer, grâce au parrainage, au handisport pour tous.

Comment s’est passé le retour à la réalité ?

Je ne suis pas revenue à la RTBF tout de suite, car j’ai voulu passer du temps avec mes enfants. J’étais vraiment en manque d’eux… J’ai eu le même sentiment qu’après une colonie de vacances ou un camp scout. J’avais retrouvé le luxe de mon petit chez moi, mais je me suis sentie super seule. J’avais comme un sentiment d’abandon et je recherchais la bonne ambiance du bateau, qui ne reviendra jamais… Un mélange de nostalgie et de fierté dans ce que nous avons réalisé durant ces cinq jours en mer.

Entretien : Pierre Bertinchamps

C’est ce que vous retirez de votre aventure avec Eléonor ?

Il y a d’abord la cohésion de l’équipe. Ensuite, ce que j’ai adoré chez Eléonor, c’est qu’elle réussit parce qu’elle est battante et qu’elle s’est construit une grosse carapace. D’un point de vue humain, on s’est apprivoisé petit à petit sur le bateau, et à la fin, elle m’a dit «j’avais ma grande sœur à bord».

Et la vie à bord ?

C’était très confiné. Il y avait 2 bannettes pour 6 personnes, pas de douches et des toilettes très rudimentaires…  J’ai pu choisir les personnes que je voulais prendre à bord avec moi, et avec Tanguy, je savais que ça se passerait bien. Lors des moments de fatigue, il y en avait toujours un pour lâcher une blague un peu douteuse, mais qui redonnait le moral. C’est dans ces moments-là qu’on retrouvait le sourire et qu’on relativisait.

Une réflexion sur la polémique qui a gravité autour du projet ? (Une personne a contacté les journaux pour se plaindre de Cap 48 et remettre en doute l’implication dans le défi, NDLR)

Ma première réaction, c’est d’être peinée de me rendre compte qu’on voit le mal un peu partout, alors que l’opération Cap48 est basée sur des bons sentiments et sincères. Avec des gens qui donnent de leur temps. Soyons honnêtes, j’ai donné plus que mon temps professionnel dans ce défi. J’ai pris des risques qu’on ne me demande pas de prendre dans mon boulot. Mais tout le monde a le droit de poser des questions. J’aurais aimé rencontrer cette dame pour lui expliquer ce que j’ai vécu. Et entre «La Croisière s’amuse» et le défi Fastnet, il y a des abysses… Penser que le skippeur a tout fait seul, je l’invite à regarder le documentaire, elle va se rendre compte que les 6 équipiers lui prêtaient main forte. Ce bateau ne pouvait pas avancer sans nous. Et pour preuve, si le skipper avait voulu y arriver sans nous, il aurait terminé dans le top 5 ! (ndlr : le bateau Cap48 a terminé 17e)

Comment s’est passé le retour à la réalité ?

Je ne suis pas revenue à la RTBF tout de suite, car j’ai voulu passer du temps avec mes enfants. J’étais vraiment en manque d’eux… J’ai eu le même sentiment qu’après une colonie de vacances ou un camp scout. J’avais retrouvé le luxe de mon petit chez moi, mais je me suis sentie super seule. J’avais comme un sentiment d’abandon et je recherchais la bonne ambiance du bateau, qui ne reviendra jamais… Un mélange de nostalgie et de fierté dans ce que nous avons réalisé durant ces cinq jours en mer.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Pourquoi la mer après la montagne ?

Je n’ai pas le mérite de la genèse du projet. C’est David Bertrand de la rédaction des sports qui avait initié le défi du Mont Blanc. Il m’avait invitée comme journaliste. De par son boulot, il a rencontré Jonas Gerckens, et ils ont planché sur ce projet. Malheureusement, on ne pouvait le faire que sur la Fastnet Race 2015. David Bertrand n’était pas disponible puisqu’il était aux Mondiaux d’athlétisme de Pékin en août. Il m’a confié le bébé, avec l’eau du bain. J’ai un peu réfléchi, mais pas longtemps… ce n’est pas une occasion qui se représenterait de sitôt, et dans la vie, je n’aime pas avoir de regrets.

Vous êtes sportive ?

J’ai une petite base qui remonte à l’adolescence. J’ai fait tous les sports : hockey, de l’équitation, de la danse, du volley, de la planche à voile… Aujourd’hui, c’est plus de la course à pied, de la plongée et du yoga.

Vous allez faire la marche des 100 km de Julie Morelle, ce week-end ?

Non. Je voulais la faire, mais Eléonor est invitée à la soirée de clôture, et je suis à ses côtés pendant la séquence. Il y a un lien qui s’est tissé entre nous, comme une grande sœur et une petite sœur. Elle se prête a quelques mondanités avec Cap48, mais elle demande toujours que je sois avec elle. J’aime bien cette responsabilité-là.

C’est ce que vous retirez de votre aventure avec Eléonor ?

Il y a d’abord la cohésion de l’équipe. Ensuite, ce que j’ai adoré chez Eléonor, c’est qu’elle réussit parce qu’elle est battante et qu’elle s’est construit une grosse carapace. D’un point de vue humain, on s’est apprivoisé petit à petit sur le bateau, et à la fin, elle m’a dit «j’avais ma grande sœur à bord».

Et la vie à bord ?

C’était très confiné. Il y avait 2 bannettes pour 6 personnes, pas de douches et des toilettes très rudimentaires…  J’ai pu choisir les personnes que je voulais prendre à bord avec moi, et avec Tanguy, je savais que ça se passerait bien. Lors des moments de fatigue, il y en avait toujours un pour lâcher une blague un peu douteuse, mais qui redonnait le moral. C’est dans ces moments-là qu’on retrouvait le sourire et qu’on relativisait.

Une réflexion sur la polémique qui a gravité autour du projet ? (Une personne a contacté les journaux pour se plaindre de Cap 48 et remettre en doute l’implication dans le défi, NDLR)

Ma première réaction, c’est d’être peinée de me rendre compte qu’on voit le mal un peu partout, alors que l’opération Cap48 est basée sur des bons sentiments et sincères. Avec des gens qui donnent de leur temps. Soyons honnêtes, j’ai donné plus que mon temps professionnel dans ce défi. J’ai pris des risques qu’on ne me demande pas de prendre dans mon boulot. Mais tout le monde a le droit de poser des questions. J’aurais aimé rencontrer cette dame pour lui expliquer ce que j’ai vécu. Et entre «La Croisière s’amuse» et le défi Fastnet, il y a des abysses… Penser que le skippeur a tout fait seul, je l’invite à regarder le documentaire, elle va se rendre compte que les 6 équipiers lui prêtaient main forte. Ce bateau ne pouvait pas avancer sans nous. Et pour preuve, si le skipper avait voulu y arriver sans nous, il aurait terminé dans le top 5 ! (ndlr : le bateau Cap48 a terminé 17e)

Comment s’est passé le retour à la réalité ?

Je ne suis pas revenue à la RTBF tout de suite, car j’ai voulu passer du temps avec mes enfants. J’étais vraiment en manque d’eux… J’ai eu le même sentiment qu’après une colonie de vacances ou un camp scout. J’avais retrouvé le luxe de mon petit chez moi, mais je me suis sentie super seule. J’avais comme un sentiment d’abandon et je recherchais la bonne ambiance du bateau, qui ne reviendra jamais… Un mélange de nostalgie et de fierté dans ce que nous avons réalisé durant ces cinq jours en mer.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Et vous en avez vu ?

Plein… C’était la cerise sur le gâteau. Même de nuit, et c’était magnifique ! Il faut savoir qu’en mer, la nuit, tout est noir : le ciel, la mer, le bateau… Et à un moment, j’entends des bruits bizarres et je vois des faisceaux lumineux qui bougent le long de la coque. C’étaient des dauphins qui jouaient, entourés de planctons phosphorescents. Incroyable. J’ai bu du petit lait…

Pas de mal de mer ?

Si, dans les premières heures, trois personnes ont eu le mal de mer : Tanguy Dumortier, Christophe Zenko et moi. Pendant 24 heures d’affilée, et c’était à un point tel qu’on rampait sur le bateau… Le vent était fort et la mer (La Manche), assez déstructurée.

Pourquoi la mer après la montagne ?

Je n’ai pas le mérite de la genèse du projet. C’est David Bertrand de la rédaction des sports qui avait initié le défi du Mont Blanc. Il m’avait invitée comme journaliste. De par son boulot, il a rencontré Jonas Gerckens, et ils ont planché sur ce projet. Malheureusement, on ne pouvait le faire que sur la Fastnet Race 2015. David Bertrand n’était pas disponible puisqu’il était aux Mondiaux d’athlétisme de Pékin en août. Il m’a confié le bébé, avec l’eau du bain. J’ai un peu réfléchi, mais pas longtemps… ce n’est pas une occasion qui se représenterait de sitôt, et dans la vie, je n’aime pas avoir de regrets.

Vous êtes sportive ?

J’ai une petite base qui remonte à l’adolescence. J’ai fait tous les sports : hockey, de l’équitation, de la danse, du volley, de la planche à voile… Aujourd’hui, c’est plus de la course à pied, de la plongée et du yoga.

Vous allez faire la marche des 100 km de Julie Morelle, ce week-end ?

Non. Je voulais la faire, mais Eléonor est invitée à la soirée de clôture, et je suis à ses côtés pendant la séquence. Il y a un lien qui s’est tissé entre nous, comme une grande sœur et une petite sœur. Elle se prête a quelques mondanités avec Cap48, mais elle demande toujours que je sois avec elle. J’aime bien cette responsabilité-là.

C’est ce que vous retirez de votre aventure avec Eléonor ?

Il y a d’abord la cohésion de l’équipe. Ensuite, ce que j’ai adoré chez Eléonor, c’est qu’elle réussit parce qu’elle est battante et qu’elle s’est construit une grosse carapace. D’un point de vue humain, on s’est apprivoisé petit à petit sur le bateau, et à la fin, elle m’a dit «j’avais ma grande sœur à bord».

Et la vie à bord ?

C’était très confiné. Il y avait 2 bannettes pour 6 personnes, pas de douches et des toilettes très rudimentaires…  J’ai pu choisir les personnes que je voulais prendre à bord avec moi, et avec Tanguy, je savais que ça se passerait bien. Lors des moments de fatigue, il y en avait toujours un pour lâcher une blague un peu douteuse, mais qui redonnait le moral. C’est dans ces moments-là qu’on retrouvait le sourire et qu’on relativisait.

Une réflexion sur la polémique qui a gravité autour du projet ? (Une personne a contacté les journaux pour se plaindre de Cap 48 et remettre en doute l’implication dans le défi, NDLR)

Ma première réaction, c’est d’être peinée de me rendre compte qu’on voit le mal un peu partout, alors que l’opération Cap48 est basée sur des bons sentiments et sincères. Avec des gens qui donnent de leur temps. Soyons honnêtes, j’ai donné plus que mon temps professionnel dans ce défi. J’ai pris des risques qu’on ne me demande pas de prendre dans mon boulot. Mais tout le monde a le droit de poser des questions. J’aurais aimé rencontrer cette dame pour lui expliquer ce que j’ai vécu. Et entre «La Croisière s’amuse» et le défi Fastnet, il y a des abysses… Penser que le skippeur a tout fait seul, je l’invite à regarder le documentaire, elle va se rendre compte que les 6 équipiers lui prêtaient main forte. Ce bateau ne pouvait pas avancer sans nous. Et pour preuve, si le skipper avait voulu y arriver sans nous, il aurait terminé dans le top 5 ! (ndlr : le bateau Cap48 a terminé 17e)

Comment s’est passé le retour à la réalité ?

Je ne suis pas revenue à la RTBF tout de suite, car j’ai voulu passer du temps avec mes enfants. J’étais vraiment en manque d’eux… J’ai eu le même sentiment qu’après une colonie de vacances ou un camp scout. J’avais retrouvé le luxe de mon petit chez moi, mais je me suis sentie super seule. J’avais comme un sentiment d’abandon et je recherchais la bonne ambiance du bateau, qui ne reviendra jamais… Un mélange de nostalgie et de fierté dans ce que nous avons réalisé durant ces cinq jours en mer.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Pourquoi avoir fait cette folle aventure ?

La toute première raison, c’est que j’avais participé au défi du Mont Blanc (2013). C’était un défi physique énorme. Escalader le Mont Blanc était impossible à mes yeux. J’avais tellement retiré mentalement et humainement de cette aventure que j’ai eu envie de recommencer. C’était un investissement d’une semaine pour Cap48, mais dans ma vie privée, l’impact a été énorme en parallèle. On m’avait dit «fais le Fastnet Race pour le plaisir», j’aurais dit «non». Mais là, il y a une certaine alchimie avec la personne handicapée, un professionnel du sport et quelqu’un de la RTBF que je découvre.

Vous avez des notions de sport marin ?

La seule que j’avais, c’était la planche à voile. L’air de rien, ça m’a servi pour avoir la sensibilité quand le vent entre dans la voile. Je suis une fan de la mer, mais je ne la connais pas du tout. Ma passion est la plongée, donc je sais surtout ce qu’il y a en dessous. Et je n’avais pas pour autant envie de tomber (rires). Mon petit dada, c’était de dire «c’est quand que je vais voir les dauphins ?»

Et vous en avez vu ?

Plein… C’était la cerise sur le gâteau. Même de nuit, et c’était magnifique ! Il faut savoir qu’en mer, la nuit, tout est noir : le ciel, la mer, le bateau… Et à un moment, j’entends des bruits bizarres et je vois des faisceaux lumineux qui bougent le long de la coque. C’étaient des dauphins qui jouaient, entourés de planctons phosphorescents. Incroyable. J’ai bu du petit lait…

Pas de mal de mer ?

Si, dans les premières heures, trois personnes ont eu le mal de mer : Tanguy Dumortier, Christophe Zenko et moi. Pendant 24 heures d’affilée, et c’était à un point tel qu’on rampait sur le bateau… Le vent était fort et la mer (La Manche), assez déstructurée.

Pourquoi la mer après la montagne ?

Je n’ai pas le mérite de la genèse du projet. C’est David Bertrand de la rédaction des sports qui avait initié le défi du Mont Blanc. Il m’avait invitée comme journaliste. De par son boulot, il a rencontré Jonas Gerckens, et ils ont planché sur ce projet. Malheureusement, on ne pouvait le faire que sur la Fastnet Race 2015. David Bertrand n’était pas disponible puisqu’il était aux Mondiaux d’athlétisme de Pékin en août. Il m’a confié le bébé, avec l’eau du bain. J’ai un peu réfléchi, mais pas longtemps… ce n’est pas une occasion qui se représenterait de sitôt, et dans la vie, je n’aime pas avoir de regrets.

Vous êtes sportive ?

J’ai une petite base qui remonte à l’adolescence. J’ai fait tous les sports : hockey, de l’équitation, de la danse, du volley, de la planche à voile… Aujourd’hui, c’est plus de la course à pied, de la plongée et du yoga.

Vous allez faire la marche des 100 km de Julie Morelle, ce week-end ?

Non. Je voulais la faire, mais Eléonor est invitée à la soirée de clôture, et je suis à ses côtés pendant la séquence. Il y a un lien qui s’est tissé entre nous, comme une grande sœur et une petite sœur. Elle se prête a quelques mondanités avec Cap48, mais elle demande toujours que je sois avec elle. J’aime bien cette responsabilité-là.

C’est ce que vous retirez de votre aventure avec Eléonor ?

Il y a d’abord la cohésion de l’équipe. Ensuite, ce que j’ai adoré chez Eléonor, c’est qu’elle réussit parce qu’elle est battante et qu’elle s’est construit une grosse carapace. D’un point de vue humain, on s’est apprivoisé petit à petit sur le bateau, et à la fin, elle m’a dit «j’avais ma grande sœur à bord».

Et la vie à bord ?

C’était très confiné. Il y avait 2 bannettes pour 6 personnes, pas de douches et des toilettes très rudimentaires…  J’ai pu choisir les personnes que je voulais prendre à bord avec moi, et avec Tanguy, je savais que ça se passerait bien. Lors des moments de fatigue, il y en avait toujours un pour lâcher une blague un peu douteuse, mais qui redonnait le moral. C’est dans ces moments-là qu’on retrouvait le sourire et qu’on relativisait.

Une réflexion sur la polémique qui a gravité autour du projet ? (Une personne a contacté les journaux pour se plaindre de Cap 48 et remettre en doute l’implication dans le défi, NDLR)

Ma première réaction, c’est d’être peinée de me rendre compte qu’on voit le mal un peu partout, alors que l’opération Cap48 est basée sur des bons sentiments et sincères. Avec des gens qui donnent de leur temps. Soyons honnêtes, j’ai donné plus que mon temps professionnel dans ce défi. J’ai pris des risques qu’on ne me demande pas de prendre dans mon boulot. Mais tout le monde a le droit de poser des questions. J’aurais aimé rencontrer cette dame pour lui expliquer ce que j’ai vécu. Et entre «La Croisière s’amuse» et le défi Fastnet, il y a des abysses… Penser que le skippeur a tout fait seul, je l’invite à regarder le documentaire, elle va se rendre compte que les 6 équipiers lui prêtaient main forte. Ce bateau ne pouvait pas avancer sans nous. Et pour preuve, si le skipper avait voulu y arriver sans nous, il aurait terminé dans le top 5 ! (ndlr : le bateau Cap48 a terminé 17e)

Comment s’est passé le retour à la réalité ?

Je ne suis pas revenue à la RTBF tout de suite, car j’ai voulu passer du temps avec mes enfants. J’étais vraiment en manque d’eux… J’ai eu le même sentiment qu’après une colonie de vacances ou un camp scout. J’avais retrouvé le luxe de mon petit chez moi, mais je me suis sentie super seule. J’avais comme un sentiment d’abandon et je recherchais la bonne ambiance du bateau, qui ne reviendra jamais… Un mélange de nostalgie et de fierté dans ce que nous avons réalisé durant ces cinq jours en mer.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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