Delphine Simon et son équipe lèvent l’ancre !

La journaliste s'est entourée de professionnels aguerris : Thibaut Pira, Loïc Bruffaerts, Alain Colard, François De Ribaucourt © DR

Journaliste passionnée, Delphine Simon a pris ses distances avec l’info pour se lancer dans de nouvelles aventures. Elle avait besoin de découvrir un autre aspect de son métier tout en continuant à rencontrer un tas de personnes.

Manager, chroniqueuse, co-productrice, voyageuse : depuis le début de sa pause carrière à la RTBF, elle multiplie les projets et les casquettes. Et si l’eau est proche de ses yeux ou de ses pieds, elle se sent encore mieux…

Ce dimanche à 10.15, c’est la consécration d’un de ses défis professionnels. La Une diffuse le magazine «Viens, on lève l’ancre. Cap sur l’Île Maurice», un projet qui rassemble une équipe de passionnés. Rencontre.

Comment est né ce projet ?

Un jour, on discutait avec Alain Colard (pilote de drones, co-producteur et co-réalisateur du magazine), on s’est dit : «Et si on faisait l’émission dont on a toujours rêvé !». L’idée était de faire un carnet de voyage proche de l’eau, en sensibilisant les gens à l’or bleu mais de manière fun. J’ai toujours été émerveillée par l’eau… À ce moment-là, je partais en vacances à Maurice. À la base, je m’offrais le voyage de mes rêves puis, c’est devenu un terrain de travail pour les mois suivants. Quand je suis rentrée, on en a discuté avec Alain, il était partant !

Le projet était lancé mais il fallait constituer une équipe…

Une équipe qui allait être visible tout au long du documentaire. La télévision, c’est un travail d’équipe et on ne montre jamais les gens qui sont derrière. On a casté des personnes, qui ont cru au projet et accepté de se lancer avec nous, malgré un budget ultra réduit. Ensuite, il a fallu un an pour organiser le tournage, trouver les lieux, les partenariats, etc. Dans des carrières comme les nôtres, il faut savoir faire des paris comme celui-là. On a travaillé comme des brutes mais on a vécu des choses hors du commun, malgré la fatigue. Aujourd’hui, j’ai encore des contacts environ deux fois par semaine avec des gens rencontrés à Maurice.

Et apprendre que tout ce travail va être diffusé, ça procure certaines émotions…

J’ai été super émue quand on m’a annoncé qu’il serait diffusé. Lorsqu’on tient un projet à bout de bras, il y a beaucoup de moments de remise en question. Sa diffusion, c’est la preuve que quand on veut, on peut. Ça me redonne de l’énergie pour la suite.

Ce magazine vous donne-t-il envie de continuer dans cette voie-là ?

Oui ! «Viens on lève l’ancre», c’est mon bébé professionnel. C’est un projet qui marque un tournant dans ma carrière. Je ne ressens plus le besoin de travailler en info au quotidien mais j’ai toujours la fibre journalistique. Journaliste un jour, toujours. (Sourire) Aujourd’hui, j’ai envie de travailler dans le «good feeling» et d’apporter des choses positives aux gens.

Entretien : Marie Lardinois

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