Si vous êtes pantouflard le week-end, vous vous êtes peut-être aperçu(e) que TF1 et France Télévisions ne proposent pas de long métrage de cinéma le week-end.
En fin de semaine, ceux qui optent pour l’option zappette plutôt que sorties par un froid de canard doivent se contenter de shows tels que «Danse avec les stars» ou l’indéboulonnable Patrick Sébastien et son cabaret, mais aussi des téléréalités comme «Koh-Lanta».
L’explication se trouve dans un décret instauré par l’État français qui régule la diffusion des œuvres cinématographiques sur le petit écran, les chaînes ne disposant que d’un nombre limité de créneaux horaires disponibles pour proposer des films aux téléspectateurs.
La mesure prise a pour objectif de «préserver la diversité culturelle et soutenir l’industrie nationale et européenne de programmes audiovisuels et cinématographiques», selon le site vie-publique.fr.
Concrètement, cette mesure encourage les spectateurs à se déplacer jusque dans les salles obscures le jour de sortie des films et les week-ends, créneaux où la majorité des recettes sont engendrées. Objectif : favoriser l’amortissement des coûts de production grâce à l’exploitation dans les cinémas… avant diffusion ultérieure en télé, mais en semaine !
Précisons qu’en Belgique, aucune mesure semblable n’existe : la RTBF, RTL-TVI et AB3 s’en donnent dès lors à cœur joie pour jouer la carte de la contre-programmation, même s’il s’agit bien souvent de rediffusions.
Loïc Dinon
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