Découvrez les coulisses de «Viva for Life» (photos)

Découvrez les coulisses de «Viva for Life» (photos)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Comment vivent les animateurs de VivaCité dans le Cube de «Viva for Life» ? Télépro a pu faire un tour du propriétaire !

Les fidèles de l’opération l’ont peut-être remarqué : sur la Place Saint-Etienne de Liège, l’axe du studio de verre a changé par rapport à 2013. Cette année, dès que l’on sort des Galeries Saint-Lambert, on voit tout ce qu’il se passe dans le Cube. C’est évidemment voulu par la production. En comptant le studio en lui-même et les commodités des animateurs, la superficie a doublé.

Ultra VIP !

Si mercredi sur le coup de 19 heures, la porte du Cube a été fermée à clef par Benabar, le parrain de l’opération, pendant les 144 heures de direct radio et télé, des invités, chanteurs, journalistes ou animateurs font des incursions dans le studio de verre.

Mais pour y accéder, il faut montrer patte blanche et s’être «enregistré». La liste a été travaillée bien en amont de l’opération pour éviter la confusion dans le sas d’entrée des invités, face au bâtiment de Meusinvest. On ne rentre pas dans le Cube, comme dans un moulin !

1.000 titres seront passés sur les 144 heures de direct

Une fois le bracelet obtenu, on passe par les coulisses du studio, avec une salle de maquillage, qui sert aussi de loge pour se changer. Là, c’est plutôt pour les invités qui vont se produire sur scène où les animateurs de la quotidienne télé.

Un salon sépare le studio du couloir et de la salle de réalisation radio et web TV. Si les animateurs lancent eux-mêmes les disques et les jingles, une équipe est en amont pour assurer la réalisation et les relais vers l’info (les flashes sont produits à Mons, NDLR) et pour ajouter les demandes des donateurs dans la playlist.

Il faut savoir qu’il y a 17.000 titres en magasin, mais que si le morceau demandé n’est malgré tout pas dans la liste préétablie, le réalisateur peut se servir sur les plateformes de téléchargement légal.

Pour la petite histoire, la capacité de diffusion de titres durant les 144 heures de direct est… de seulement 1.000 titres !

Des revendications écoutées

De l’autre côté du petit sas : le fameux Cube en verre. Plus grand que l’an dernier, plus éclairé – parfois peut-être un peu trop mais c’est pour la diffusion télé – avec une nouvelle table, une console ultra moderne, un salon cosy et même un babyfoot dédicacé par les Diables Rouges en personne. Il sera mis aux enchères, tout comme le fauteuil rouge de BJ Scott, dans «The Voice Belgique» qui est aussi présent dans le Cube.

Un espace à vivre plus grand et plus fonctionnel. «On a vraiment été écoutés», explique Sébastien Nollevaux. «Il y a eu un débriefing par rapport à tout, que ce soit la technique, l’infrastructure et le confort. On a dit ce qui n’avait pas été dans la première édition, et on se rend compte que tout a été pris en considération».

Plus de confort dans les chambres

Au niveau des chambres aussi, les choses ont été améliorées. En 2013, elles étaient attenantes au studio. «Cette année, c’est top !», s’exclame Sara De Paduwa. «Les chambres sont mieux agencées. Notre espace à nous était juste un bloc avec trois petites chambres, avec la mienne juste à côté de la régie».

La chambre de Raphaël Scaini donnait directement sur le studio radio. Alors quand il y avait un peu de bruit, le sommeil était difficile à trouver. Des casques antibruit de chantier avaient même été distribués pour permettre un peu de repos aux animateurs…

Cette fois-ci, les chambres sont plus grandes et tout à l’arrière. Pour les séparer du Cube : les commodités (salle de bains et WC) et encore un couloir. Les chambres sont aussi deux fois plus grandes.

10.000 tweets en 2013

Dernière partie des coulisses, la rédaction web à l’étage, avec deux postes pour les journalistes radio qui réalisent des sujets pour l’émission, et un journaliste pour le site de la RTBF.

Les équipes de «iRTBF» sont aussi une cheville ouvrière de l’opération. Ce sont eux qui reçoivent les SMS, les tweets et qui gèrent la page Facebook de «Viva for Life». Ce sont eux aussi qui filtrent les messages qui passeront à l’antenne sur La Deux ou sur le Live Center du site.

«Les équipes vont se relayer 24 heures/24 pour suivre ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux», détaille Charly Dutat, coordinateur des réseaux sociaux de la RTBF. «Nous allons gérer tous les bandeaux diffusés en télé, les messages de Twitter et de Facebook qui passeront à l’antenne».

Un petit conseil, si vous rêvez de voir vos gazouillis à la télé : la nuit, la probabilité d’être diffusé est plus grande ! «Nous essayons aussi de répondre aux internautes, histoire de stimuler les conversations en parallèle de l’animation sur antenne», ajoute Charly Dutat. L’an dernier, «Viva for Life» avait généré plus de 10.000 tweets sur les six jours de l’opération.

Ce sont en fait quasi toutes les forces vives de VivaCité et de la RTBF qui sont rassemblées sur quelques mètres carrés à Liège, soit quelques 130 personnes.

Pierre Bertinchamps

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